État d’urgence : Tony Mwaba contre-attaque le professeur Jacques Ndjoli

En contre-attaque aux propos du professeur Jacques Ndjoli sur l’ordonnance du président de la République autorisant l’Assemblée Nationale et le Sénat à se réunir tout spécifiant l’unique matière à traiter et au même micro de la radio Top Congo FM, Tony Mwaba cadre du parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et député national recadre le professeur Ndjoli. Il circonscrit les choses en rappelant que le pays est en plein État d’urgence. Le débat actuel porte sur la prorogation de celui-ci.

L’élu de Tshikapa rappel que cet « État d’urgence a été proclamé par l’ordonnance du chef de l’État décrétée le 24 Mars 2020 et qui expire ce 24. Il faudrait proroger cet État d’urgence sur pied de l’article 144 alinéa 5 de la constitution, qui exige à ce que l’Assemblée Nationale et le Sénat, donc pris séparément et non en congrès, sur saisine du président de la République, puissent proroger pour une durée de 15 jours l’État d’urgence ».

Parlant de la spécificité de la matière à traiter faite par le président de la République, Tony Mwaba déclare : « Cette mesure d’interdiction cadre avec l’État d’urgence qui fait effectivement du président de la République un dictateur républicain, un dictateur constitutionnel, et c’est ça l’État d’urgence. Ce sont des mesures exceptionnelles, l’État ne fonctionne pas normalement », dit-il.

Ce député de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social croit en mauvaise foi de la part du professeur Jacques Ndjoli : « Ne pas le reconnaître par un Professeur d’université de la trempe du Professeur Ndjoli, en tout cas j’assimile ça purement et simplement à la mauvaise foi », déclare-t-il.

Parlant de ce qui pourrait arriver au cas où le parlement inscrivait d’autres points à l’ordre du jour, Tony Mwaba déclare : « L’Assemblée Nationale et le Sénat ne peuvent se réunir et séparément, pas en congrès, que pour statuer sur la prorogation de l’État d’urgence sur demande du chef de l’État. Donc, on ne peut pas convoquer une plénière à l’Assemblée Nationale ou au Sénat à ce stade, pour débattre des autres matières pour lesquelles le président n’a pas saisi. Si l’Assemblée Nationale et le Sénat ont d’autres matières à débattre, ils n’ont qu’à attendre une autre occasion pour le faire, ou convoqué « MUTU PROPRIO » une plénière pour ces autres matières là », précise-t-il au micro de Top Congo FM.

Trésor Trecha / Acturdc.com

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