Processus électoral en RDC : Le FCC déjà dans la posture de boycott des résultats des urnes

Pendant que plusieurs analystes parlent du retard déjà enregistré dans le processus électoral en République démocratique du Congo, l’opposition politique quant à elle, continue à camper sur sa position exigeant une CENI consensuelle. Une posture aux allures de boycott en avance des résultats des urnes, et susceptible de ralentir de nouveau le processus électoral.

Le député national François Nzekuye, cadre du Front Commun pour le Congo (FCC) est l’un de ces opposants se trouvant dans cette posture. Pour lui, le FCC ne participera pas aux élections qu’il qualifie de mascarade, exigeant cependant, les élections inclusives.

Le FCC appelle vivement à des élections à tous les niveaux en 2023 par une CENI consensuelle et à valider par une justice véritablement indépendante. Il ne s’agira pas de participer à une mascarade d’élection où certains prévoient de se partager les postes. Congolais fungola miso”, a averti Nzekuye dans un tweet.

Réagissant à la tendance de boycott préssentie du côté du FCC, l’activiste de droit de l’homme, Jean-Claude Katende a, à demi-mot, qualifié cette plateforme politique qui a dirigé le pays pendant 18 ans, de responsable de la situation qu’elle décrie.

“Quand les congolais du FCC menacent de boycotter les élections, ça me rend à la fois joyeux et triste. Quand vous avez le pouvoir, il faut implémenter une démocratie effective. Les congolais de l’USN doivent tirer des leçons. Le pouvoir n’est jamais eternel”, a-t-il réagi.

De 2006 à ce jour, le peuple congolais s’est déjà rendu trois fois de suite pour élire leurs dirigeants au niveau législatif que présidentiel.

Cependant, leur situation sociale reste inchangée. Ils continuent donc à subir de l’injustice sociale. Le rare de fois qu’ils assistent à des procès de détournement ou de la corruption, l’issue a souvent été un acquittement de l’incriminé. Les cas des procès de 100 jours avec les maisons préfabriquées, le détournement de fonds de la Covid-19, le blanchiment des capitaux, pour ne citer que cela.

Voilà autant de cas qui jettent le discrédit sur la vision phare du président de la République, “État de droit ou encore le peuple d’abord” dont l’exécution, au début de son mandat, a redonné de l’espoir avant d’être sombrée dans la corruption et abus de pouvoir.

depeche.cd

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