À la haute cour, l’heure est au doute le plus fou ! Scruté le vrai et le faux à la Cour Constitutionnelle est devenu en deux jours un âpre travail auquel les médias se sont livrés. Le vendredi 10 et le samedi 11 juillet 2020, la prétendue démission du président Benoît Lwamba a fait les choux gras de la presse.
Actuellement en Belgique pour des soins, le président du conseil supérieur de la magistrature, Benoît a été victime d’un faux en écriture. Le président de la Cour Constitutionnelle n’a pas démissionné mais, la signature de ce dernier a été imitée par des individus aux intentions malveillantes.
Ce faux en écriture, infraction pénale, a entraîné même la plénière dans un élan d’émotion au point de prendre acte de la démission du président de la Cour Constitutionnelle. Tout ceci n’est qu’une illusion. Benoît Lwamba reste déterminé à quitter son poste qu’au terme de son mandat, en avril 2021.
Si le principal intéressé a porté un démenti sur la prétendue démission, il n’existe pas de fumée sans feu. Dans un État qui se veut de droit, Benoît Lwamba s’est attiré tous les regards lorsque Félix Tshisekedi a décrété l’État d’urgence sanitaire. Certains ont clamé à une violation de la constitution par le chef de l’État avant que Benoît Lwamba calme le jeu.
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