Delly Sessanga : « Image d’un leadership démocratique moderne»

Quelques heures seulement après son départ de l’Union Sacrée de la Nation, Delly Sessanga a indiqué au micro du magazine le « débat» de la Radio Top Congo FM n’être qu’un président d’un parti politique et non de la conscience des députés. Le président du parti Envol laisse le libre arbitre à chaque député de faire son choix tout en indiquant que le parti donnera sa position au moment opportun.

« Je ne suis pas dirigeant de la conscience des députés. Je suis dirigeant d’un parti politique et le parti va se prononcer à travers ses organes. Si les députés décident de rester à l’Union sacrée, les structures du parti vont siéger pour statuer sur cette question », a-t-il déclaré.

Le président d’Envol reconnaît par ailleurs qu’il y a un arrêt de la Cour constitutionnelle qui dit qu’au nom du mandat non impératif, les députés peuvent appartenir à des groupes qui ne sont pas ceux de leurs familles politiques. « Cela veut dire qu’ils doivent s’assumer », a-t-il renchéri.

Revenant sur les raisons de son départ de l’union sacrée, l’élu de Luiza dénonce l’absence des débats au sein de l’Union sacrée. Delly Sesanga a évoqué dans cette optique la question de l’état de siège, le problème de la gratuité de l’enseignement, les accords sur l’Est du pays signés avec les voisins du Rwanda et de l’Ouganda qui selon lui « devraient normalement faire objet des débats au sein de l’Assemblée nationale ».

Pour lui, au sein de l’Union sacrée « on ne laisse pas d’espace pour que le Parlement, en tant qu’institution de s’assumer ».

Acturdc.com

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