« Aucun accord ou cessez-le-feu n’a été signé » à Luanda, annonce le ministre rwandais des Affaires étrangères.
Ceux qui disent le contraire participent de la « désinformation/le populisme…, ils compromettent l’objectif global de paix en RDC et dans la région », précise Vincent Biruta sur Twitter.
« Il y a eu engagement de cessation des hostilités »
Jeudi 7 juillet sur Top Congo FM, Christophe Lutundula, ministre congolais des Affaires étrangères, affirmait que « le Rwanda s’est engagé pour le retrait du M23 du territoire de la RDC ».
La disposition de la feuille de route de Luanda prévoit notamment « la cessation des hostilités », précisait le ministre Lutundula, à ne pas confondre avec la signature d’un cessez-le-feu.
« Ce n’est pas la première fois que pareille déclaration est faite, le conseil de sécurité des Nations unies avait, lui aussi, recommandé le dépôt des armes, le retrait immédiat des troupes et c’était le même discours entendu au niveau du conseil de paix de l’union africaine », ajoutait Christophe Lutundula.
Rendez-vous le 12 juillet à Luanda
« Le résultat de la réunion tripartite de Luanda est une feuille de route avec des objectifs clairs et des activités à mettre en œuvre par les différentes parties/partenaires », dit encore Vincent Biruta.
Après la publication de cette feuille de route en 3 langues, ce qui peut entretenir la confusion actuelle, la réunion à Luanda du mardi 12 juillet prochain sera donc déterminante pour savoir ce qui a été réellement conclu et ce que le Rwanda veut que soit la suite des événements dans l’est où, selon le président Tshisekedi, il a « des intérêts économiques acquis illicitement ».
Dans une interview au quotidien britannique Financial Times, le chef de l’État estimait en effet que « tant que l’ordre ne sera pas rétabli dans l’est de la RDC, tant que l’anarchie et l’insécurité prévaudront, le Rwanda en profitera »./mediascongo.net