Le gouvernement congolais a condamné et déploré, dimanche 31 juillet, la fusillade survenue à Kasindi (Nord-Kivu), impliquant les casques bleus de la MONUSCO. Son porte-parole, Patrick Muyaya a fait savoir que ces derniers ne pourront plus faire partie de la MONUSCO.
Dans un communiqué, le gouvernement congolais a présenté ses condoléances aux familles éplorées et exprimé sa compassion aux blessés.
Il a assuré que des dispositions requises sont en cours pour assurer la prise en charge matérielle et judiciaire consécutive à ce drame.
Le gouvernement, conjointement avec la MONUSCO, a initié une enquête pour établir les responsabilités, connaitre les motivations d’un tel forfait et obtenir des sanctions sévères à l’encontre des casques bleus incriminés qui sont, du reste déjà aux arrêts, indique le même communiqué.
A l’occasion, il a appelé au calme la population congolaise en général et particulièrement, celle de Kasindi et de toute la province du Nord-Kivu. Il a également assuré qu’il veillera à ce que pareil incident ne se reproduise plus.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « à la fois profondément attristé et consterné de la perte en vie humaine et des blessés graves causé par cet incident. Auparavant, la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita, a condamné cet incident grave, au cours duquel les soldats de la paix ont « ouvert le feu au poste frontalier pour des raisons inexpliquées et forcé le passage ».
« Face à ce comportement inqualifiable et irresponsable, les auteurs de la fusillade ont été identifiés et mis aux arrêts en attendant les conclusions de l’enquête qui a d’ores et déjà commencé en collaboration avec les autorités congolaises », a-t-il confirmé.
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