C’est une situation de désolation ahurissante dans le chef de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU). Pour chercher des solutions idoines au mouvement de grève déclenché par les professeurs, chefs de travaux, et assistants, le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi a, ce mercredi 05 janvier 2021, lancé le début des négociations; et confirmé que le Premier ministre va rencontrer ces corps académique et scientifique avant la fin de la semaine.
« (…) Nous avons lancé le message aujourd’hui que ces revendications nous les connaissons et le Premier ministre est engagé à les rencontrer avant la fin de cette semaine pour que nous puissions harmoniser et nous mettre d’accord sur un calendrier. Nous avons payé 383 nouveaux professeurs mais ce n’est pas suffisant parce qu’il y a des chefs de travaux et assistants qui ne sont pas payés. Nous allons entamer un dialogue avec les professeurs », a dit Muhindo Nzangi à l’ouverture officielle de l’année académique 2021-2022.
Pour M. Nzangi, il est hors de question que les corps académique et scientifique partent en grève, en raison des impératifs qu’engendre le calendrier académique.
« Notre calendrier est trop serré, une grève va vraiment nous perturber. Si nous avons une grève de deux mois maintenant, nous serons obligés d’annuler l’année académique. C’est bien dans l’intérêt des étudiants de pouvoir trouver des solutions et de commencer les enseignements », a-t-il insisté.
Cette grève enclenchée a une durée de 21 jours, renouvelable après évaluation. Toutefois, ils affirment rester ouverts à « tout échange de nature à apporter des réponses concrètes aux revendications légitimes».
Dans la foulée, le RAPUCO fustige les nouvelles nominations faites par le ministre Muhindo Nzangi Butondo.
« S’agissant des récentes nominations, autant que des précédentes, le RAPUCO constate également que non seulement celles-ci ne respectent pas les principes de promotion établis par les textes légaux et règlementaires mais aussi qu’elles se caractérisent par des mouvements du personnel de nature à compromettre la paix sociale chèrement acquise au sein de certains établissements de l’ESU », disait le communiqué du RAPUCO.
Gaël Hombo/acturdc.com