Le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso N’kodia a, ce mardi 05 octobre dans son bureau de l’Assemblée Nationale, échangé avec l’ambassadeur américain Mike Hammer sur les questions relatives au processus électoral en RDC et à la mise en place à la CENI. Le représentant du président Biden a été mis au parfum de l’évolution de la situation sur la question du choix des confessions religieuses.
“(…) L’honorable Mboso m’a appelé de venir faire cet audience pour m’informer de la situation sur le choix du futur président de la CENI. Il a été en audience avec les ambassadeurs de l’Union Européenne, il m’a tout informé et on espère qu’il y aura une solution consensuelle qui va annoncer le prochain président de la CENI parce que (…) on voudrait avoir en 2023 des élections bien-faites, transparentes, équitable et qui vont faire avancer la démocratie congolaise”, a déclaré Mike Hammer.
Mike Hammer a précisé que la question du choix du futur président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ne relève pas de ces compétences. Les autorités congolaises font parfois recours à lui pour faciliter la prise de certaine décision ou de servir de médiateur entre deux camps opposés. Son implication dans le choix du successeur de Corneille Nangaa est motivée par la volonté des États-Unis d’Amérique de soutenir l’avancement de la démocratie en République Démocratique du Congo.
“ L’intérêt des États-Unis est de renforcer la démocratie congolaise. C’est une question congolaise et je respect toujours la souveraineté congolaise. Le président Mboso m’avait demandé de me réunir avec les confessions religieuses, chose que j’avais faite pour comprendre la réalité mais c’est au président de l’Assemblée Nationale et des confessions religieuses à savoir ce qu’ils feront prochainement”, a-t-il renchérit.
Pour l’instant, l’implication de Mike Hammer dans la recherche du consensus entre les confessions religieuses n’a pas encore porté des fruits. La CENCO et l’ECC ne partagent pas le choix porté par les 6 autres confessions religieuses sur la personne de Denis Kadima. L’abbé Donatien Nshole, porte-parole de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a indiqué que Denis Kadima a la technicité que recherche cette grande institution mais manque la probité. Sa candidature a été accompagnée de plusieurs menaces, intimidations et tentatives de corruption.
Gaël Hombo/acturdc.com