Le cardinal Ambongo Besunga a poussé son cran très loin, estime un analyste politique. Le prélat catholique a vendu son image à vil prix en s’attaquant directement et sans retenu avec des termes désobligeants à des individus pour exprimer son opposition à la loi Tshiani.
L’on éprouve désormais des difficultés pour distinguer Ambongo acteur politique, d’Ambongo pasteur, berger de l’église catholique. Dans son homélie du dimanche dernier, l’archevêque métropolitain de Kinshasa a qualifié le projet de Loi visant le verrouillage des postes de souveraineté pour les réserver aux congolais de père et de mère congolais, d’une initiative soutenue par des petits sorciers, des apprentis sorciers. Fridolin Ambongo serait- il à court d’arguments ? Mais à qui ferait- il allusion ? Au député Nsingi Pululu et Noël Tshiani ? Certainement.
Or les deux précités font usage de leur droit en tant que citoyens d’un pays. Du reste c’est une proposition de Loi sur un sujet que les initiateurs jugent utile de soumettre à l’appréciation de la représentation nationale pour un débat d’idées. Il y a lieu, de s’interroger sur le pourquoi de cette agitation dans le chef du cardinal Ambongo Besunga.
Le Congo serait-il devenu cette terre où tout le monde a droit d’assumer les hautes charges de l’État ? Non assurément. C’est là le bien-fondé fait, on noter de la Loi Tshiani. Elle verrouille les fonctions de souvainité.
Si la démarche de Noël Tshiani et Nsingi Pululu dérange, du moins et raisonnablement, c’est à la représentation nationale de trancher. Le chef de l’église catholique romaine en République Démocratique du Congo qui traite les responsables de la proposition de Loi Tshiani d’apprentis sorciers n’aura que ses yeux pour pleurer si cette Loi venait à être votée./mediascongo.net