En tant que membre du Présidium de l’Union sacrée de la Nation, famille politique de Félix Tshisekedi, Augustin Kabuya a, ce mercredi 24 janvier dernier rencontré le Premier Ministre dans le cadre d’une tournée de consultation et d’échange avec les autres membres du Présidium de l’Union sacrée de la Nation suite à la création d’un bloc politique « Pacte pour un Congo retrouvé » (PCR) par d’autres membres de l’Union sacrée.
Ne voyant aucun inconvénient dans la démarche de Vital Kamerhe et d’autres, Augustin Kabuya a lancé un appel au calme, soulignant que l’Union sacrée reste unie et soutient son initiateur, Félix Tshisekedi.
« Nous avons parlé en famille. L’initiateur de l’Union sacrée, c’est le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi. Nous travaillons parce que le Chef de l’État veut que nous soyons là. L’Union sacrée n’est pas une initiative de quelqu’un, elle n’est pas l’initiative d’un membre du Présidium. Mais, je demande aux uns et aux autres de ne pas dramatiser. Depuis hier, j’ai rencontré les membres du Présidium, ils sont tous sereins pour accompagner le Chef de l’État », a-t-il déclaré devant la presse après son échange avec Sama Lukonde Kyenge.
Élu de Mont Amba (Kinshasa) lors des dernières élections législatives nationales, Augustin Kabuya rappelle que l’heure n’est pas à la division au sein de l’Union sacrée.
« Les membres du Présidium peuvent se réunir, se concerter, je suis d’accord avec ça. Qu’on ne puisse pas en faire un problème pour nous diviser. Je voudrais parler avec tout un chacun, connaître sa position. C’est ce que je viens de faire avec le Premier Ministre. Nous avons échangé autour de cette question. En ce qui me concerne, je pense que ce n’est pas un grand dossier qui peut créer des suspicions ou des divisions parmi nous », a fait remarquer Augustin Kabuya, membre de l’Union sacrée de la Nation.
Le Pacte pour un Congo retrouvé (PCR) regroupe l’A/A-UNC (Action Des Alliés et Union pour la Nation Congolaise) dirigée par Vital Kamerhe VPM, ministre de l’économie nationale, l’Alliance-Bloc 50 (A/B50) dirigée par Julien Paluku Kahongya, l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) dirigée par Tony Kanku Shiku et enfin, la CODE (Coalition des démocrates) dirigée par Jean-Lucien Bussa Tongba, ministre du Commerce extérieur. Ce bloc, qui justifie sa création pour assurer la cohésion au sein de l’Union sacrée de la Nation, revendique près de 200 élus nationaux ainsi que provinciaux.
L’heure est également à l’évaluation des poids politiques de chaque regroupement après les élections législatives. La session extraordinaire pour la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale est en gestation. Une plénière est prévue le 29 janvier. Aucun parti ni regroupement politique n’a pu réunir la majorité de 251 députés après les élections législatives nationales, donnant ainsi la possibilité au Chef de l’État de nommer un informateur en vertu de l’article 78 de la Constitution pour identifier la nouvelle majorité qui élira le prochain chef du gouvernement.
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