Opposant et ancien Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa a saisi le conseil de sécurité des nations unies pour demander un “sauvetage immédiat” du processus électoral et sécuritaire en République Démocratique du Congo.
Dans une lettre adressée aux membres du conseil de sécurité dont une copie est parvenue à notre rédaction, le Président du parti politique Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP) affirme que “les détournements de derniers cliniques par le régime et la famille de Félix Tshisekedi ont considérablement fréquenté la société”. Il l’accuse également de démagogie aux promesses jamais tenues.
« Le discours incendiaire, les agissements téméraires et déraisonnables, la démagogie aux promesses jamais tenues, le bradage des ressources associé à l’enrichissement illicite et sans cause ainsi que les détournements excessivement immodérés des deniers publics par le régime et la famille du Président FÉLIX TSHISEKEDI TSHILOMBO ont considérablement fragmenté la société et divisé les communautés congolaises du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. », a-t-il déclaré.
S’agissant de la situation sécuritaire, Corneille Nangaa rappelle : « lors de sa prise des fonctions présidentielles en janvier 2019, la République Démocratique du Congo jouissait de son intégrité territoriale, d’une stabilité sécuritaire relativement acceptable, d’une cohésion nationale améliorée et d’une démocratie constitutionnelle assise, bien que perfectible. »
D’après lui, l’agression dont est actuellement victime la République Démocratique du Congo de la part du Rwanda a été causée par le dilettantisme de Félix Tshisekedi, “ Son avidité du pouvoir l’avait conduit à conclure des accords suicidaires et saugrenus avec un groupe armé fantôme (M23) jadis totalement anéanti”.
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