Le député provincial Jean-Paul Lumbu Lumbu, élu du territoire de Lubero et vice-président de l’assemblée provincial, a évoqué le retard dans le processus de cantonnement de désarmement et démobilisation des groupes armés rebelles prêts à déposer les armes afin d’être intégrés dans la vie sociale.
Cet élu de Lubero présente des difficultés financières liées notamment à la crise sanitaire de la Covid-19 qu’éprouvent la commission interprovinciale de désarmement et démobilisation et leur encadrement pour matérialiser ce processus : « Il y a plus d’une année depuis que le chef de l’État Felix tshisekedi a accédé à la magistrature suprême. Il avait une bonne volonté de rétablir la paix dans les régions touchées par l’insécurité en demandant aux groupes armés de déposer les armes. Plusieurs groupes armés ont commencé ce processus mais, il se présente un problème d’encadrement qui les amène à retourner encore dans la brousse», explique-t-il.
La situation sanitaire liée à la pandémie à Coronavirus a affecté l’économie congolaise pour rendre effective cette action. « Le problème de la disponibilité de moyens financiers présente une crainte et un sérieux problème pour la population qui pense que ça contribuerais à la restauration de la sécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu», révèle ce député provincial
Celui-ci rappele au président de la république de toujours matérialiser cette idée de désarmement et démobilisation de ces groupes rebelles. Il lance un vibrant message de paix à tous les leaders communautaires de poursuivre la sensibilisation de la population. La province du Nord-Kivu est le théâtre de plusieurs affrontements entre les groupes rebelles et les forces loyalistes.
Gloire Balolage / Acturdc.com
