M. Mosengo insiste que les « règlements FIFA et CAF prévoient et imposent toute deux le respect de l’autonomie de nos Associations membres sans interférence de la part de tiers, quels qu’ils soient conformément à l’article 19 des statuts de la FIFA et l’article 7 alinéa 1 lettre G des statuts de la CAF ».
Et d’expliquer :
« Cette autonomie se matérialise notamment dans le fait que la gestion des équipes nationales de football, le recrutement et la gestion du staff technique, de l’organisation des activités de l’équipe, des droits d’image afférents à l’équipe (le sponsoring), l’inscription aux différentes compétitions des instances faîtières CAF et FIFA est de la compétence exclusive de l’Association Membre concernée ».
Précisant que « l’autonomie accordée à la FECOFA ne la préserve par de tout contrôle ». « De même que la FIFA peut contrôler l’utilisation des fonds qu’elle lui octroie, votre ministère peut auditer la FECOFA pour la part des fonds que le gouvernement de la RDC lui octroie pour le football », estime la CAF qui reste convaincu que « le ministère des sports respectera scrupuleusement le principe de non ingérence auquel est soumise la FECOFA, qui encourt à défaut de lourdes sanctions pouvant aller jusqu’à sa suspension ».
« Lors de mon dernier passage à Kinshasa pour de la finale du Championnat Scolaire Africain remportée par la RDC, à qui je vous renouvelle mes félicitations, j’ai appris par diverses sources que votre ministère interférerait dans la gestion de certaines affaires courantes de la Fédération Congolaise de Football. Même si nous encourageons la collaboration entre la FECOFA, les autorités gouvernementales la RDC et les plus hautes instances du football, laquelle favorise le développement du football en RDC et permet la concrétisation de beaux projets tels que l’organisation commune du Championnat Scolaire Africain, nous nous devons d’être attentifs au respect de notre organisation et de ses statuts. C’est ainsi que la CAF souhaite s’assurer que le Ministère des Sports de la RDC s’abstient et s’abstiendra de toute action dans le domaine du football relevant des prérogatives de la FECOFA et susceptible d’être considérée comme une interférence dans sa gestion courante », déclare Véron Mosengo.
Depuis un certain temps, les relations entre le ministère des sports et la FECOFA ne sont pas au beau fixe selon certaines langues. Un membre de l’instance faîtière affirmait que les « deux collaborent mais ne collaborent pas bien ». Le tournoi TIFOCO, raté, était l’un des éléments déclencheur de cette situation y compris les divers stages des Léopards qui seraient gérés par le ministère en lieu et place de l’organe technique./feednwes.com