L’arrêt de la Cour Constitutionnelle est tombé. Le gouverneur Atou Matoubouana est appelé à remettre sa démission auprès du président de la République. Le chef de l’exécutif provincial a longtemps résisté au bras de fer avec l’assemblée provinciale du Kongo Central depuis l’affaire de sextape dans laquelle son assistante et son Vice-Gouverneur étaient impliquée. Atou était sous le coup d’une motion de défiance.
« La Cour Constitutionnelle, siégeant en matière d’interprétation, a statué que l’adoption d’une motion de défiance contre un membre du Gouvernement Provincial oblige ce dernier à cesser immédiatement d’exercer ses fonctions et de remettre sa démission pour le Gouverneur et le Vice-Gouverneur de Province, au Président de la République, et pour les Ministres Provinciaux, au Gouverneur de Province ».
La Haute Cour a examiné le dossier et exige la démission du gouverneur du Kongo Central, Atou Matoubouana : « Les arrêts de la Cour sont publiés au Journal Officiel ; ils sont immédiatement exécutoires ; le Procureur Général en poursuit l’exécution je vous enjoins de déposer votre démission au Président de la République, Chef de I’Etat, et de cesser ainsi d’exercer les fonctions de Gouverneur de Province du Kongo Central. Le refus de vous y soumettre vous exposera à la rigueur de la loi ».
Avant l’élection du nouveau gouverneur du Kongo Central, un intérimaire va assurer la gestion de l’exécutif provincial : « Le Vice-Premier Ministre, Ministre de Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, qui me lit en copie, est invité à désigner l’Intérimaire en vue d’assurer la continuité des services publics conformément à l’article 160 alinéa 4 de la loi no 064/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections Présidentielle, Législatives, Provinciales, Urbaines, Municipales et Locales telle que modifiée et complétée à ce jour », lit-on dans la correspondance.
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