L’ouverture de ce procès très attendu, relatif à des détournements dans le cadre du projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, devrait avoir lieu le 25 octobre. Il est accusé avec l’ancien ministre des Finances Patrice Kibeti et le patron de d’Africom Commodities de surfacturations à hauteur de plus de 200 millions de dollars et d’en avoir détourné pour près de 4 millions de dollars. Sa défense estime que c’est un procès politique.
« Nous venons de recevoir une date d’audience, pour une audience qui est fixée sur on ne sait pas vraiment quelle charge, à ce stade. Et surtout, devant une chambre qui n’est apparemment pas du tout compétente pour le juger, à savoir la Cour constitutionnelle. Alors que son cas -à supposer qu’il ne bénéficie pas d’immunité- aurait dû être jugé par la Cour de cassation. Donc, devant une chambre manifestement incompétente et sur un dossier que nous n’avons pas compris, il faudra effectivement qu’il soit défendu, donc je prévois de me rendre devant cette Cour constitutionnelle. C’est un dossier qui est malheureusement emblématique, d’une atteinte grave aux droits et libertés fondamentales de monsieur Matata. En ce sens qu’il est victime, depuis plusieurs mois, d’attaques tout à fait politiques, qui sont orchestrées sous couvert d’un faux dossier judiciaire. Et les atteintes sont devenues de telle importance, qu’il me paraît important qu’il ait une défense internationale efficace. »
Me Antoine Vey, avocat de Matata Ponyo
RFI via Acturdc.com