En République démocratique du Congo, les élections législatives et présidentielle se profilent à l’horizon.
Les combines électorales qui caractérisent souvent la tenue des élections en Afrique en général, et en RDC en particulier poussent Steve Mbikayi de proposer la mise en place d’un mécanisme de transparence qui ferait que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) n’ait pas la possibilité de tripoter les résultats.
« Les agitations qui s’observent maintenant est la preuve que chaque camp voudrait tricher. Si on ne veut pas tricher, on en fera pas un problème. On a qu’à désigner la personne qui a été présentée par les confessions religieuses. Ce qu’on doit faire, c’est mettre en place un mécanisme de transparence qui ferait que la CENI n’ait pas la possibilité de tripoter les résultats », a proposé Steve Mbikayi, qui soutient la candidature du Chef de l’État, Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2023.
Arrivé au pouvoir en 2019 à l’issue du troisième scrutin démocratique qui a marqué la première passation pacifique de pouvoir en RDC, acquise au prix d’énormes sacrifices, Félix Tshisekedi était d’ors et déjà presenti candidat à sa propre succession. Il l’a, deux ans après annoncé lui même à Lumbubashi.
Cependant, l’opposition craint déjà que les résultats des prochaines élections qui auront lieu en 2023 soient tripotés.
Les deux leaders de la plateforme Lamuka projettent même une marche dans les grandes villes du pays, le mercredi 15 septembre 2021 pour dire « non au glissement, non à la fraude électorale. ».
24h.cd
