Le conflit entre l’église catholique et le pouvoir ne se joue plus à la CENI, mais désormais dans les écoles.
Les enseignants des écoles conventionnées catholiques ont repris leur mouvement de grève sèche ce lundi 18 octobre 2021, dans certains établissements de Kinshasa, les enfants n’ont pu accéder dans leurs salles des classes.
Les écoles conventionnées catholiques veulent que leurs revendications, parmi lesquelles l’augmentation de salaire des enseignants, et la prise en charge des nouvelles unités, soient de manière immédiate résolues par le gouvernement.
Le sens de responsabilité voudrait que ces enseignants se retiennent de mettre à nu, quelque chose qui se cultive en eux sous forme de l’ignorance mal placée, quand l’on sait tous que toutes les revendications faites par les enseignants ne peuvent être prises en compte que dans le budget 2022, car celui de 2021 ayant déjà été adopté.
En plus, de droit, la grève ne peut jamais être décrétée au moment où les négociations sont en cours entre le gouvernement et le banc syndical. Seule, l’intersyndicale des syndicats des enseignants peut donner le mot d’ordre pour que la grève soit déclarée dans le pays. On ne peut donc pas se soustraire de cette obligation légale pour agir dans le sens contraire.
Tout compte fait, la grève des écoles conventionnées catholiques, n’a pas sa raison d’être pour ce temps. Car, les revendications évoquées se trouvent même dans les grandes batailles du Ministre Tony Mwaba pour que la gratuité de l’enseignement prônée par le chef de l’État, soit totalement concrétisée. Et d’ailleurs, l’augmentation de salaire ne peut être qu’une question de l’exercice budgétaire prochain.
Une guerre politique des prêtres catholiques car n’ayant pas trouvé satisfaction dans l’affaire de Denis Kadima
Depuis les tractations qui s’observent dans la désignation, on assiste à une déferlante médiatique de la part des chefs religieux, censés prêcher à travers l’exemple. Ces derniers procèdent aux critiques acerbes contre leurs pairs en alléguant vice versa des propos contre les autres. La sortie médiatique de la cohorte de six confessions religieuses et celui du tandem ECC-CENCO en font d’ailleurs foi. C’est l’église catholique qui se montre totalement hostile.
Pourquoi c’est seulement l’église catholique ?
Dans un pays où règne la démocratie, le dialogue entre les parties est une valeur qui renforce cette dernière. L’intersyndicale des syndicats des enseignants est dans les pourparlers avec le gouvernement afin de trouver des conclusions allant dans le sens de privilégier l’éducation des enfants.
C’est incompréhensible quand les représentants des syndicats appellent au calme mais les écoles conventionnées catholiques font ce qu’elles sont entrain de faire. Une démocratie secondée par la haine, qui déborde les limites.
En réalité, le combat est politique. Ayant échoué dans le processus de la désignation du président de la centrale électorale, les évêques catholiques s’emploient à déstabiliser l’année scolaire, pour assouvir leur faim politique.
La gratuité de l’enseignement est une action à travers laquelle d’aucuns n’ignorent, que Félix Tshisekedi doit réussir son mandat, car s’inscrivant dans les projets phares de son quinquennat.
24h.cd