Stratégies, manœuvres et ressources au complet, la machine anti-Katumbi a désormais son principal pilastre. Le professeur André Mbata comme levier de la démolition législative du candidat Moïse Katumbi Chapwe.
Ça sent vraiment mauvais dans l’environnement politique en RDC. Des signes d’une catastrophe se lisent sur les visages et même dans le grand public. Un complot de très haut niveau est en cours d’exécution à l’Assemblée nationale, apprend-t-on de bonnes sources. Un plan machiavélique ourdi par des tshisekedistes pour barrer la route à toute possibilité de candidature de Moïse Katumbi. Le prétexte reste le même : « la congolité ».
L’Union sacrée ou une boîte à crabes
Des ténors de la famille politique du chef de l’État seraient nuitamment occupés à façonner ce schéma suicidaire et anti-démocratique dans le seul objectif de nuire au leader de Ensemble pour la République. Difficile de remonter la suspicion jusqu’à l’autorité morale de l’Union sacrée pour l’instant. La cabale est en pleine phase de maturation opérationnelle par la voie du débat en cours sur la loi électorale. Cette diablerie a déjà désigné ses principaux metteurs en scène. Tout naturellement, le député Nsingi Pululu, l’homme par qui passera l’imprécation contre Katumbi. C’est donc cet élu de la Funa qui a accepté de trahir l’unité nationale en portant seul la croix du non souhaitable. Il trimballe son amendement fedayin dans le but de l’ambarquer à la commission PAJ. Composée majoritairement de plusieurs adoptifs politiques d’André Mbata, l’amendement sera soumis à la plénière.
Ici encore, un plan A permettrait son adoption et un plan B permettrait la transmission de l’alinéa nocif à la Cour constitutionnelle pour interprétation définitive. Et l’on sait comment ceci finira. Une ignominie qui au finish, pourrait consacrer la mise à l’écart de Moïse Katumbi Chapwe à la prochaine course à l’élection présidentielle. La mise à l’écart de Katumbi ne sera pas sans conséquence. Ses partisans vont investir la rue. Des jours sombres attendent le régime Tshisekedi déterminé à passer 2023 en force. Aujourd’hui, rien n’empêche à Tshisekedi de se montrer plus démocrate en évitant l’exclusion. Tout joue sur son image de marque. Des années durant, il s’est battu pour la contradiction, la liberté et surtout pour la conquête démocratique du pouvoir. Les astuces de mettre de côté les autres ne sont pas dans son ADN de fils d’un opposant historique qui s’est battu toute sa vie pour l’instauration de la démocratie au pays. Le virage est dangereux et la sonnette d’alarme doit être tirée pour réveiller le chef afin de contourner le ravin au lieu de se lâcher dedans.