L’abbé Donatien Nshole, porte-parole de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a indiqué que le candidat Denis Kadima qui est soutenu par le groupe de 6 confessions religieuses est un pion de Félix Tshisekedi pour gagner les élections en 2023. Il a dénoncé les intimidations, menaces et autres pratiques odieuses dont ont fait preuve les politiques congolais pour forcer la main de la CENCO sur le choix de Denis Kadima.
L’abbé Donatien Nshole, porte-parole de la CENCO évoque des « preuves palpables» qui accompagnent la candidature de Denis Kadima dont « les menaces, intimidations et tentatives de corruption avec 100 000 USD ou une jeep à l’hôtel Béatrice». Pour la CENCO, le communiqué conjoint fait par la majorité des confessions religieuses atteste qu’ils ont véritablement été victimes des menaces du pouvoir.
« La candidature de Kadima a été accompagnée par des menaces et des intimidations. Là c’est une preuve palpable. Il vous souviendra que nous avons tous signé un communiqué conjoint , le 23 juillet, dénonçant des menaces autour du travail qu’on faisait et c’était pour la personne de Kadima. Et bizarrement, les personnes qui étaient menacées et qui ne pouvaient plus passer nuit chez eux ont changé d’idées du jour au lendemain c’est-à-dire ils ont cédé aux pressions. Deuxièmement c’est la candidature qui a été accompagnée par la tentative de corruption. Imaginez qu’un religieux vient chez un autre et dit, c’est le candidat du chef, la jeep est là. Si vous voulez, c’est fait. Vous comprenez ça ?», explique t-il.
Pour l’abbé Donatien Nshole, le candidat Denis Kadima a le potentiel technique pour être président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) mais il manque le critère éthique parce que sa candidature a été accompagnée des faits qui trahissent la probité morale. Il ne mérite pas d’être gérant de cette grande institution qu’est la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Gaël Hombo/acturdc.com