Kinshasa, 07 octobre 2021- Au cours d’un point de presse animé ce jeudi, à Kinshasa, l’Abbé Donatien Nshole de la CENCO, en compagnie de l’évêque Éric Nsenga de l’ECC, a affirmé disposer des preuves accablants de corruption et menaces auxquelles les chefs de confessions religieuses font face dans le processus de désignation de leurs délégués à la CENI.
“J’ai fait allusion aux preuves, ce sont des choses délicates, devant le bureau de l’Assemblée nationale, on les donnera. S’il faut faire la prison parce qu’on a enregistré sans autorisation, je serai en prison, mais au moins ce sont des vérités qui vont libérer tout un peuple” a déclaré l’abbé Nshole.
Par ailleurs, il a indiqué qu’à plusieurs reprises, des acteurs politiques sont venus vers les confessions religieuses pour essayer de trouver solution à leur requête, dont l’acceptation de leur délégué à la CENI.
“Ceux-là eux-mêmes savent. Ils sont venus pas une fois, mais plusieurs fois, quelque part, pour solliciter une solution. Bon, le temps va donner la réponse. Et moi, ce qui m’énerve dans tout ça, quand on peut croire que des hommes sérieux comme Monseigneur Marcel Utembi et le docteur André Bokondoa, vous pensez que les deux peuvent être ensemble pour mentir, alors ce pays n’existera plus” a-t-il expliqué.
Concernant la désignation de leurs délégués, la CENCO et le l’ECC demandent au groupe de six autres confessions religieuses de privilégier l’intérêt supérieur de la nation, en écartant tout ce qui les divisent, et ces derniers proposent d’autres candidats.
depeche.cd