Au cas où l’informateur ne parvenait pas à trouver une nouvelle majorité, Félix Tshisekedi n’exclut pas de dissoudre l’assemblée nationale et d’organiser les élections anticipées

Il avait promis le 23 octobre qu’il ne laissera « aucun engagement politique de quelle que nature que ce soit primer sur ses prérogatives constitutionnelles  et sur l’intérêt supérieur du peuple congolais ». Il avait également précisé qu’en tant que chef de l’État, représentant de la Nation et symbole de l’unité nationale, il assure par son arbitrage, en vertu de l’article 69 de la constitution, “le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’État”. 

Ce dimanche 6 octobre, Félix Tshisekedi a dit avoir constaté que la majorité actuelle s’est effritée, d’où la décision de nommer un informateur. 

Ce dimanche, dans son discours, il n’est pas resté dans la mission confiée à l’informateur. Il a même anticipé l’éventualité de l’échec de cette mission. Il n’écarte pas l’option de dissoudre l’Assemblée nationale parce que, selon lui, les conditions sont réunies.

« Au cas contraire, fort de ce que les raisons de dissolution sont réunies en ce qu’il existe effectivement une crise persistante cristallisée notamment par le refus du parlement de soutenir certaines initiatives du Gouvernement comme ce fut le cas lors de la prestation du serment des membres de la Cour Constitutionnelle, j’userai des prérogatives constitutionnelles qui me sont reconnues, pour revenir vers vous, peuple souverain, et vous demander une majorité », a t-il.

Ce qui n’est pas l’avis de certains caciques du Front Commun pour le Congo (FCC de Joseph Kabila ».

« Il n’y a pas crise, encore moins une crise persistante, entre le Gouvernement de la République et l’Assemblée Nationale », rapporteur du Bureau Politique du PPRD.

De son côté, l’ancien premier ministre et un des leaders de Lamuka, Adolphe Muzito, y va également de son commentaire.

« On nomme un informateur quand il n y a pas de gouvernement en place, ou quand le gouvernement en place tombe. Et le gouvernement Ilunga tombera quand ce dernier démissionnera. Et s’il démissionne ce que Kabila est d’accord, et s’il est d’accord, cela veut dire que le deal Kabila-Fatshi continu.

Entretemps, les proches de Félix Tshisekedi annoncent pour cette semaine la désignation de l’informateur.

Actualite.cd/Acturdc.com

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