Accord-cadre d’Addis-Abeba: Sama Lukonde et les services impliqués ont tablé sur les préparatifs du sommet prévu à Kinshasa

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En prélude du 10ème sommet des Chefs d’État des pays signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba prévu, sauf changement de dernière minute, le 24 février prochain à Kinshasa, le Premier Ministre Sama Lukonde a eu une séance de travail, lundi 7 février avec tous les services impliqués dans les préparatifs de ces assises. Les membres devraient se rassurer de l’organisation réussie de cette rencontre où l’on confirme la participation du Secrétaire général des Nations-unies, du président de la Commission de l’Union africaine, et de certains Chefs d’État. 

Les PM et les parties impliquées ont notamment passé en revue le rapport des activités du Comité exécutif du Mécanisme national de suivi, les rapports ministériels, le programme de pacification et stabilisation dans l’Est de la RDC. 

« Nous retenons deux ou trois choses. La première, c’est la tenue de cette troisième réunion du comité de pilotage du mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. La dernière réunion du comité de pilotage, la deuxième, s’était tenue en 2014. C’est déjà un pas en avance que le Chef de l’État ait instruit personnellement que cette réunion puisse se tenir en ce moment. Le deuxième point à retenir, c’est la confirmation que notre pays accueille le 10ème sommet des Chefs d’État du mécanisme régional de suivi, le 24 février 2022. Toutes les dispositions relatives aux différentes thématiques, à la logistique, et autres sont prises pour la réussite de ce sommet. Il y a le Secrétaire général des Nations-unies, Antonio Guterres qui a confirmé sa participation tout comme le président de la Commission de l’Union africaine », a déclaré à l’issue de la réunion Claude Ibalanky, le Haut Représentant du Chef de l’État au comité d’appui technique du mécanisme de Suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba.

Et de poursuivre :

« Nous attendons la confirmation de certains Chefs d’État de la région qui seront présents ici à Kinshasa. Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi a pris cet engagement ferme de mettre un terme au problème d’instabilité dans l’Est du pays. Des actions militaires sont en cours dans le cadre de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri avec une coopération militaire congolo-ougandaise. Il faut y ajouter les actions non militaires. C’est cet ensemble qui va ramener la paix dans cette partie de notre pays. Il faudra noter que cette fois-ci l’approche, la détermination, et la volonté  politique sont différentes « .

A l’issue de ce sommet, l’Ouganda devra passer la présidence du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba à la RDC. 

Ce sommet intervient dans un contexte particulier caractérisé par la résurgence de la rébellion du M23 qui s’illustre depuis fin 2021 par des attaques contre les FARDC dans le territoire de Rutshuru. La dernière attaque de cette rébellion a coûté la vie à au moins 30 militaires congolais.  Après la défaite du M23 en 2013 plusieurs combattants s’étaient réfugiés en Ouganda et au Rwanda. Après la signature de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba le 24 février de la même année par 11 pays dont la RDC, le Rwanda et l’Ouganda, le retour de ces combattants devrait être organisé officiellement. et dans l’Est de la RDC, tous signataires de cet Accord-cadre. La plupart de ces combattants sont retournés au maquis dans le Rutshuru et se sont réorganisés pour reprendre les hostilités. 

L’Accord-cadre interdit notamment aux Etats d’entretenir ou d’héberger des groupes armés qui déstabilisent les pays voisins, mais ce document interdit aussi l’ingérence d’un Etat dans les affaires d’un autre Etat.

actualite.cd

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