Visas congolais : un coulage des recettes certifié

Comment distinguer un Chinois de Chine/Pékin de celui de Macao ou encore d’un Népalais ou d’un Cambodgien ?

Ces derniers sont, en effet, exemptés de visas pour entrer en RDC. Une facilité dont le Chinois de la République populaire tire plutôt le plus profit…non sans des complicités r-dcongolaises. Quatre cas de figures parmi tant d’autres sont mis en exergue pour se rendre compte du coulage des recettes dans la délivrance de visas, et par ricochet, de l’incurie dans la gestion du flux migratoire : au  30, rue Marie/de Bourgogne, 1000 Bruxelles, /l’ambassade de la RDC auprès du royaume de Belgique, des Pays-Bas et de Luxembourg ainsi que de l’Union européenne (UE), les prix du visa pour se rendre en RDC varient de 85 à 310 euros. Ils sont majorés de 25 euros pour toute demande  DU ess.

Alors qu’à Beyrouth, au Liban, ou à Pékin en Chine, il faut au bas mot 235 euros pour obtenir le visa de 30 jours pour la RDC. Fort probable, suite à la crise financière qui rudoie le pays des Cèdres, beaucoup de Libanais candidats au départ pour l’Eldorado r-dcongolais, se feraient volontiers passer pour des ressortissants d’Iran qui compte parmi la quarantaine des pays dont les citoyens entrent en RDC sans visa. Les originaires de la Région administrative spéciale de Macao de la République populaire de Chine, les Cambodgiens et les Népalais, facilement assimilables aux Chinois sont aussi exemptés du visa pour la RDC autant que les insulaires de Tuvalu qui passeraient volontiers pour des Indopakistanais.                                                  
Faute de moyens financiers en 2020, la DGM a repris, pour 2021, puis pour 2022,  toutes ses actions prioritaires  dont l’identification et le contrôle de séjour des étrangers ainsi que le rapatriement des clandestins et irréguliers. L’on estime que trois expatriés sur cinq seraient en situation irrégulière en RDC. Autres actions : l’informatisation de la gestion des flux migratoires, le renforcement des moyens logistiques et la sécurisation de l’outil de travail : la DGM est parmi les rares services au monde qui utilisent encore le cachet humide, ce qui, naturellement, favorise la fraude, les entrées illégales en RDC. Pas seulement. L’expansion du Covid-19 et son variant Delta, fort probablement aussi.

A l’aéroport de N’djili, selon cet agent du ministère de la Santé publique, il est déjà arrivé que des véhicules s’avancent jusqu’au tarmac pour transporter des sujets expatriés dès leur descente d’avion. Le Programme national d’hygiène aux frontières (PNHF) est bien souvent ignoré par la DGM et autres services. Comme pour décourager et inciter les agents du service de Santé publique à quitter les postes frontières et frontaliers, certaines taxes relevant du domaine de la santé ont été désactivées au Sydonia World (Guichet unique sous gestion de la DGDA, service de douane). Il s’agit notamment de la taxe de Désinfection, désinsectisation et la dératisation des véhicules routiers transfrontaliers (DDVR), la taxe sur le contrôle sanitaire aux postes frontaliers (contrôle des établissements classés, déclaration générale de santé des aéronefs, navires, caboteurs et les membres d’équipage ainsi que les passagers à bord), etc.,./ouragan.cd

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