Thambwe 2023 : cagnotte nécessaire aux scrutins.

Thambwe 2023 s’installe déjà dans les esprits. Une échéance à la fois lointaine et proche. Mais, dans tous les cas, un rendez-vous hyper budgétivore. Une affaire de plusieurs centaines de millions de dollars en perspective. La jurisprudence 2011 et 2018 en fait foi.

 

A moins d’un miracle à la « congolaise », pas évident que le pays réussisse à mobiliser ce « trésor » à quelques encablures du rendez-vous électoral. Car, l’onde de choc du coronavirus n’est qu’au seuil de son retentissement. La terre entière juste à la lisière du monde d’après-covid-19.

 

Quoi qu’étant passé de l’Exécutif au législatif, le speaker du Sénat s’est souvenu de la citation d’Emile de Girardin -homme politique français- selon laquelle « Gouverner, c’est prévoir et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte ». Du perchoir, le premier des « sages » a recommandé la mise sur pied hic et nunc d’un compte « spécial » pour les élections.

 

Une idée qui a le mérite de permettre au Gouvernement de commencer à constituer la cagnotte nécessaire aux scrutins. Question de ne pas se retrouver caisse vide à la juste veille des élections. Histoire de ne pas devoir consacrer d’un coup l’essentiel de ressources disponibles aux scrutins.

 

Blanchi sous le harnais de la gestion des affaires de l’Etat, le Président de la Haute assemblée sait de quoi il parle . Et ceux des Congolais conscients qui ont vu dans quelles proportions les opérations pré et électorales ont grevé le budget de l’Etat ne souhaiteraient sans doute pas le remake de 2011 et surtout de 2018. Un pays dont les priorités le disputent aux urgences consacrer ses maigres ressources aux seules élections.

 

Certes , la démocratie a un coût. Mais, le prix à payer ne devrait pas se faire à n’importe quel prix. Surtout pas au prix de la survie même du pays. Ce « luxe-là », les Congolais ne devraient pas se permettre de se le payer une troisième fois. D’autant moins que le fameux dividende démocratique, assorti de l’alternance, n’a toujours pas pointé le bout-social- de son nez!

 

Alors, que le Gouvernement fasse sienne la proposition pleine de pertinence du Président du Sénat. Un adage très africain renseigne à ce propos que bien que sentant mauvais, la bouche d’un vieil homme est remplie de sagesse

Acturdc.com

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