Plusieurs questions se posent sur la finalité des discussions qui se déroulent au Kenya précisément à Nairobi entre les représentant de la République Démocratique du Congo et les groupes armés opérant à l’est du pays. Ces discussions ont pour but de trouver la paix et la sécurité dans l’est de la RDC.
Selon les informations de la RFI, un flou règne autour de l’organisation de ces discussions. Il y a donc un flottement sur la méthode utilisée par les organisateurs et les parties prenantes à ces discussions qui ont comme objectif la paix en République Démocratique du Congo.
En effet, plusieurs analystes pensent que la paix ne sortira pas de ses assis de Nairobi. Ils estiment que la RDC a été une fois de plus piégée par ses voisins car les pays voisins refusent de dialoguer avec leurs groupes armés qui se battent à l’est.
Le doute plane parce-que :
- A Nairobi, aucun représentant des ADF (Ouganda), des FDLR-Foca ( Rwanda) , des RED-Tabora et FNL (,Burundi). Leurs États refusent toute discussion avec eux.
- Pourtant, ce sont eux la source du problème Congolais. Ils se battent sur le territoire Congolais et convoitent nos terres.
Dans communiqué publié le 24 avril dernier, le groupe armé burundais RED-Tabora affirmait qu’il « ne déposera ses armes que lorsque le droit aux élections libres et crédibles confisqué par le régime sanguinaire, sera totalement rétabli au Burundi ».
Cependant, les invitations ont été lancées à tous les groupes armés actifs à l’Est du pays pour participer à ces pourparlers qui visent après tout la restauration de la paix et de la sécurité à l’Est de la RDC, secoué par des violences armées.
Roger AMANI
