Sénat : adoption du projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2021

Date

Les sénateurs ont adopté lors de la séance plénière du mercredi 15 décembre 2021, le projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2021. Ce vote est intervenu après la présentation et l’adoption du rapport de la commission Ecofin et bonne gouvernance par son président, Moïse Ekanga et son rapporteur Papy Bazego.

Les sénateurs ont voté ce texte loi à l’unanimité et en des termes identiques avec l’Assemblée nationale. Ce projet sera envoyé au Chef de l’État en vue de sa promulgation.

Ce projet de loi de finances rectificative 2021 a été présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 16.621,6 milliards de FC dégageant un taux d’accroissement de 13,7% par rapport au budget initial chiffré à 14.620,5 milliards de FC. Devant les deux chambres du parlement, le gouvernement avait expliqué les raisons d’être de ce texte aussi longtemps le pays est déjà à la fin de l’exercice budgétaire 2021.

« Ce projet de loi rectificatif est justifié par plusieurs facteurs notamment le fait que dans le programme qui a été présenté ici le 26 avril sur base duquel notre gouvernement a été investi, il y a eu des nouvelles actions qui ont été intégrées pour renforcer le programme initial qui était présenté en début d’exercice, deuxièmement, nous avons eu la pandémie à Covid-19 dans sa troisième vague qui a nécessité des moyens complémentaires. Mais aussi il y a les dépenses liées à l’éruption volcanique du Nyiragongo qui ont justifié exactement le fait que nous devions revenir ici pour présenter une loi rectificative à l’Assemblée nationale. On ne peut pas non plus oublier l’état de siège mais tout cela dans un contexte de l’amélioration du cadre macroéconomique général avec une croissance qui est parti de 3,2% initialement à 4,9% donc tous ses facteurs ont justifié la nécessité tels que prévu par la loi des finances publiques de venir ici solliciter cette nouvelle autorisation du parlement pour exécuter ces dépenses surtout du fait que les recettes comme nous l’avons si bien dit sont en augmentation », justifiait le ministre d’État, ministre du budget Aimé Boji Sangara./actualité.cd

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