Des révélations troublantes qui annihilent à l’évidence et en sus le dossier de mise en accusation du gouverneur Richard MUYEJ MANGEZE MANS. Que la justice qui est régulièrement saisie en tienne compte ..
Les indiscrétions auprès de certains banquiers révèlent qu’aucun prêt contracté par le gouvernement provincial du LUALABA ne l’a été sans sa bénédiction. Mieux, dans chaque dossier de demande de prêt, on trouverait une lettre dûment signée par lui pour l’autoriser et qui approuve son affectation. Comment deviendrait-il subitement amnésique aujourd’hui, pour organiser une mise en accusation du gouverneur pour des faits dont il avait connaissance et pour lesquels il aurait marqué son accord ? Sommes-nous devant un complot mal ficelé ?
Encore une fois, la justice a fort à faire. Une mise en accusation non-fondée contre un gouverneur de province ne peut nullement prévaloir devant la raison du droit que la haute cour a le devoir de protéger. Surtout quand l’on sait évaluer la force d’un arrêt de la Cour Constitutionnelle dans la jurisprudence d’un pays.
Dans sa correspondance référencée 100 / P / AP / LBA / KTM / 09 / 2021 jointe dans cet article, le président de l’assemblée provinciale du LUALABA confirme, par le paiement des émoluments à l’honorable DEDE LENGE, son effectivité dans le quorum de l’instance qu’il gère. Mais par une magie que lui SEUL saura expliquer pour régulariser à posteriori une plénière de mise en accusation irrégulière et illégale, il exclut ce même député provincial du quorum, sans préalablement annuler sa propre lettre. Lire le procès-verbal du constat de quorum joint dans cet article. Avec des tels errements, be doit-on pas revoir les critères de désignation d’un président de l’assemblée provinciale ?
Autre fait insolite, le refus pour une assemblée délibérante d’entendre un gouverneur de province pour des faits qu’on lui impute. Tout a été visiblement boutiqué à l’avance et fait en l’absence du gouverneur Richard MUYEJ MANGEZE MANS qui est parti aux soins en Afrique du Sud avec l’autorisation du VPM de l’intérieur.
D’abord, un tel procédé viole la constitution qui garantit le droit de la défense. Le gouverneur Richard MUYEJ MANGEZE MANS n’a reçu aucune invitation pour des faits qui le visaient. Pire qu’un scandale, c’est une faute. Ensuite, le procès-verbal de sa mise en accusation ne reflète pas la sincérité des débats en plénière. Le dol est caractérisé par l’audio de la plénière afférente que son conseil a visiblement versé au dossier par devant la Cour Constitutionnelle. Des éléments sur sa mise en accusation ont été ajoutés, sans que cela ne soit débattu par les députés provinciaux. Enfin, particulièrement sur l’accusation de l’aéroport, le temps la fait sauter par l’arrivée des containers il y a 48 heures, qui justifient les dépenses pourtant reprochées.
À ce sujet, les congolais doivent savoir que la facture pour la construction de cet aéroport a été TOTALEMENT apurée par le Gouverneur Richard MUYEJ MANGEZE MANS. Ainsi, mettre en accusation une personne pour un exploit réalisé devient pire que de la haine
Devant un dossier de cette nature qui est plus vide que le vide lui-même, que reste-t-il à faire ?
Pour ironiser sur une justice à double vitesses, Coluche a déclaré: Il y a deux sortes de justice : vous avez l’avocat qui connaît bien la loi, et l’avocat qui connaît bien le juge !. Cela ne devrait pas exister à la haute cour. Les lualabais gardent espoir…
Acturdc.com