En plus de la pandémie de Covid-19 qui prend des proportions inquiétantes à mesure que le temps passe, la province du Haut-Katanga est en face d’une autre maladie aux effets bien plus ravageurs ; l’épidémie de Choléra. C’est depuis quelques semaines qu’elle a officiellement été déclarée par les autorités mais il semble que la chaîne de contamination se tend de manière exponentielle. Le Haut-Katanga compterait à ce jour plus de 600 cas de Choléra, et pas moins de 20 décès.
Il y a plusieurs jours que le gouvernement provincial a arrêté de donner les chiffres liés à cette épidémie cyclique, pendant qu’elle se propage considérablement dans les milieux périurbains. Selon un rapport de l’ONG OCHA paru le week-end dernier, 4 personnes sont décédées de Choléra sur les 134 cas été détectés au cours de la première semaine du mois de juin. Dans la suite la suite du mois, la situation ne s’est pas stabilisée. 9 de 11 zones de Lubumbashi sont déjà touchées, les autres coins de la province aussi… Le personnel sanitaire crie au manque d’intrants nécessaires dans les centres de traitement, alors l’absence d’une eau potable dans les milieux dits périphériques est à la base de cette contamination massive.
Entre le choléra et le Coronavirus, le plus dangereux c’est bien le premier, mais les énergies des autorités sont en grande partie concentrées sur la lutte contre le second. La problématique de l’eau potable et de l’assainissement de l’environnement souvent soulevées est jusqu’à ce jour pas prise en compte. Et la situation de Choléra risque d’être incontrôlable à voir l’évolution de la maladie.
Rédaction / Acturdc.com