Le président de la République Démocratique du Congo,Félix Tshisekedi a plaidé mercredi 20 septembre dernier pour une réforme de l’Organisation des Nations-Unies donnant plus de place au continent africain. S’exprimant à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, il a insisté sur la nécessité d’intégrer deux pays africains comme membres permanents au Conseil de sécurité.
« La demande pressante et incessante de mon pays et de l’Afrique est de pouvoir intégrer, en son sein, deux représentants du continent africain en qualité de membres permanents », a déclaré le chef d’Etat congolais. Il a souligné l’importance de consacrer un équilibre géographique juste au sein de cette instance décisionnelle de l’ONU.
Au-delà du Conseil de sécurité, Félix Tshisekedi plaide pour une réforme globale de l’organisation onusienne afin de l’adapter aux mutations internationales actuelles. « Il est temps de lui donner plus d’inclusivité aussi bien dans sa composition que dans son processus de prise des décisions », a-t-il martelé.
Parmi les points clés à réformer, le président congolais cite le veto, le chapitre VII et le recours à la force de la Charte des Nations unies. Il déplore également le manque de coordination entre agences onusiennes qui entraîne des approches contradictoires sur certains dossiers.
Pour Tshisekedi, une ONU plus représentative et efficace est nécessaire pour relever les défis internationaux actuels et regagner la confiance des Etats membres. La réforme appeleé de ses vœux donnerait ainsi une place accrue au continent africain sur la scène multilatérale.
Christian-Timothée Mampuya
