L’ancien ministre de Relation avec le Parlement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga dit avoir appris au travers les réseaux sociaux qu’il fait l’objet d’un mandat de comparution au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/Matete.
Dans une déclaration signée le 28 octobre dernier, le président de la Dynamique pour la Sortie de Crise (DYSOC) dénonce l’exhumation d’un vieux dossier de 2017 contre lui, dit-il, « emprisonner un opposant de haute facture».
« A ce sujet, l’opinion doit savoir que ce fait tourne autour d’un accident de circulation survenu à Kinshasa au courant de l’année 2017 et qui a entraîné une collision entre le véhicule mis à la disposition du ministre d’État honoraire (Lisanga) et le véhicule privé du colonel Wakaka non autrement identifié. Collision ayant causé uniquement des dégâts matériels mineurs sur les deux véhicules, sans léssions corporelles ni perte en vies humaines (…)», A-t-on écrit dans ce document.
Et de poursuivre, « Pour la DYSOC, l’exhumation de ce dossier en ce moment, ne peut trouver des motivations que dans l’obstination du pouvoir en place, à vouloir emprisonner un opposant de haute facture, un des héritiers politiques du Dr Étienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire, pour l’effacer de la scène politique. Le fait d’exiger, sur base des faits objectifs d’appréciation, la démission d’une autorité publique, fusse-t-elle par le président de la République ne constitue pas une infraction, en droit positif congolais», a-t-il rajouté.
Cet ancien ministre estime être victime d’un acharnement politique du fait d’avoir réclamé dans ses arrières déclarations politiques la démission du président Félix Tshisekedi et la suppression de la RAM.
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