Dans un entretien accordé à la presse le samedi 4 juillet 2020 aux États-Unis où il se trouve en confinement, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), Martin Fayulu Madidi a déclaré avoir déjà accordé son pardon sur tout ce qui s’est passé lors de la présidentielle du 30 décembre 2018 en République Démocratique du Congo.
« Un chrétien a deux valeurs, deux seulement : la première c’est l’amour et la deuxième, c’est le pardon. Moi j’ai pardonné, maintenant je ne vais pas rester dans le passé, je suis dans l’avenir. Que faire dans l’avenir ? La proposition est sur la table », a-t-il déclaré.
Martin Fayulu Madidi a jeté l’éponge dans son combat de la vérité des urnes. Mais, il précise tout de même que le problème réside au niveau de ceux qui ne veulent pas reconnaître qu’ils ont tripatouiller les résultats des élections.
« Ceux qui ne pardonnent pas, c’est ceux qui ne veulent pas reconnaître qu’ils ont volé. C’est ça le problème. Parce que vous dites pardonner mais, ceux qui ont volé. Ceux qui ont fauté doivent reconnaître aussi qu’ils ont tort et ils doivent se repentir », a-t-il signifié à la presse.
Depuis la proclamation des résultats par la CENI ainsi que leurs confirmations par la cour constitutionnelle, Martin Fayulu Madidi conteste la victoire de l’actuel chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il n’a cessé de revendiquer sa victoire à-travers son combat de la « Vérité des urnes ».
Martin Fayulu, président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé) a proposé un plan de sortie de crise préconisant la mise en place d’un Haut Conseil National des Réformes Institutionnelles (HCNRI) chargé des réformes urgentes de la CENI, la Cour Constitutionnelle, la sécurité, la Défense et les droits humains, ainsi qu’une transition de 18 mois au cours de laquelle le FCC et le CACH vont diriger le pays et la coalition LAMUKA sera à la tête du HCNRI.
Trésor Trecha/ Acturdc.com