Jamais la convocation d’un congrès n’aura suscité des vifs débats réactions au sein de l’opinion publique depuis la promulgation de la constitution en 2006. Ce congrès, voulu par les deux présidents du parlement en cette période d’état d’urgence sanitaire suite à la pandémie du Covid-19 qui sévit au pays depuis le 10 mars dernier, provoque une vague de réactions exothermiques jusqu’à atteindre les fortes températures politiques voisines d’une rupture.
Si la Cour Constitutionnelle a résolu la situation par son arrêt rendu le lundi 13 et a calmé les agitations des un comme celles autres à l’instar d’une eau turbide qui se décante, les acteurs politiques sont loin de se faire des concessions. À l’opposition tout au sein même de la coalition au pouvoir, c’est une guerre de mots enfle le débat, une véritable bataille politique.
Farouche opposant au clan de Kingakati depuis son divorce d’avec l’ancienne majorité présidentielle acquise à la cause de Joseph Kabila, le président National de l’Union Nationale des Fédéralistes du Congo Antoine Gabriel Kyungu Wa Kumwanza charge le président du Sénat de préparer un coup d’Etat. « Le congrès de Thambwe Mwamba et Jeanine Mabunda nous dérange. Ce congrès est une tentative de coup d’État contre le président Tshisekedi », a déclaré Kyungu Wa Kumwanza
Trecha Trésor/acturdc.com
