S’exprimant à la presse ce mardi 14 juin, le Coordonnateur du Mécanisme national de Suivi (MNS) a réitéré la détermination des dirigeants congolais à protéger l’intégrité territoriale et à protéger la population congolaise.
«Nous avons dépassé certaines étapes, aujourd’hui nous ne sommes plus à l’époque de poser des conditions pour la paix. La population n’a pas le temps d’entendre les politiciens et les groupes armés en train de discuter sur des conditions préalables. Aujourd’hui c’est la paix ou rien. Si le M23 veut faire la paix, il n’a qu’à déposer les armes d’abord, à cesser le feu unilatéralement, à vider le territoire occupé de Bunagana jusqu’à Chanzu et partout. Ils doivent dégager le territoire occupé ensuite ils doivent rejoindre le processus de P-DDRCS», a-t-il déclaré.
Néanmoins, Claude Ibalanky est d’avis qu’au stade actuel, que ça soit la paix ou la guerre, le résultat ultime attendu demeure la restauration totale de la paix.
Dans un communiqué publié lundi dernier, les rebelles du M23 ont affirmé que prendre le contrôle de la cité de Bunagana -important centre commercial-, ne faisait pas partie de leurs objectifs. Dorénavant, ils tendent la main au Président Félix Tshisekedi pour une issue pacifique.
«Notre mouvement réaffirme son engagement à poursuivre la recherche de la réponse à ses revendications par des voies pacifiques. Ainsi, nous demandons, une fois de plus, au président de la République, de saisir cette opportunité pour mettre fin à la violence que provoque cette guerre inutile et ouvrir des négociations directes avec notre mouvement pour éteindre définitivement le conflit », a écrit le Mouvement du 23 mars.
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