RDC: Sensibilisation des étudiants de l’UNIKIN par Jules Alingete sur la patrouille financière

L’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete a animé, samedi 25 mai 2024, à l’Université de Kinshasa, une conférence-débat organisée par le Forum Économique, une structure la Faculté des Sciences Sociales et Économiques sur le thème : « Contrôle a priori : Ingérence ou mesure prudentielle ».

Comme le rapporte une dépêche de la cellule de communication de l’IGF parvenue ce jour à la rédaction de acturdc.com, Jules Alingete, à la tête d’une grande délégation de l’IGF a, devant les professeurs, chef de travaux, assistants, étudiants et l’orateur du jour expliqué, le bien-fondé du contrôle a priori et concomitant dits « patrouille financière », en démontrant son impact dans la prévention des fautes de gestion.

Concernant les interprétations qui pensent que le contrôle a priori serait de la cogestion,  Jules Alingete a rappelé qu’en tant qu’organe supérieur de contrôle, l’IGF a le choix entre 3 types de contrôle, à savoir : le contrôle a priori, concomitant et a posteriori.

Dans son intervention, Jules Alingete a, par rapport à ces trois types de contrôle, opté pour le contrôle a priori qui présente beaucoup d’avantages en servant d’outil pédagogique et permettant de pallier les insuffisances du contrôle a postériori.

« Nous avons démontré que le contrôle a priori mis en place depuis 3 ans en République Démocratique du Congo ne constitue pas une ingérence dans la gestion. Il est encore moins une cogestion, mais plutôt un type de contrôle qui existe ailleurs et qui était déjà prévu dans toutes les dispositions de notre pays, mais qui malheureusement n’était pas activé », a-t-il soutenu. 

Il a par ailleurs souligné que l’exercice du contrôle a priori n’entrave pas la gestion et constitue tout simplement un contrôle prudentiel, un mécanisme qui vise à préserver la gestion des finances publiques en ayant comme objet principal d’éviter la commission des actes d’irrégularités dans la gestion des finances publiques.

Jules Alingete a soutenu que l’exercice de ce contrôle a aidé le pays à progresser en matière de la bonne gouvernance, avant d’inviter les professeurs et étudiants à s’approprier de la vision du président Tshisekedi, dans la lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique.

« La lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique constitue aujourd’hui une voie par excellence pour libérer notre pays de certaines pesanteurs afin d’arriver vers le véritable développement », a affirmé l’IGF chef de service. 

Le recteur de l’université de Kinshasa a, quant à lui, rendu un vibrant hommage aux animateurs de la faculté des Sciences économiques et sociales qui ont réussi à avoir l’Inspecteur général des Finances malgré son agenda bien chargé.

 « Je remercie les animateurs de la faculté des Sciences économiques et sociales qui ont su nous amener le chef de service de l’IGF qui nous a permis de comprendre essentiellement le contrôle a priori, concomitant et a posteriori », a-t-il déclaré. 

Le professeur Jean-Marie Kayembe a dit  intérioriser le cri de « cœur » de l’IGF chef de service qui a démontré que gérer les biens de l’État n’est pas que  l’affaire de l’IGF.   

Pour les organisateurs de l’activité, la démarche recherchée dans cette conférence était celle de savoir les résultats produits jusqu’ici par le contrôle a priori depuis son instauration il y a 3 ans.

 « L’instauration de la patrouille financière a entrainé beaucoup de critiques dans les médias. Il fallait que, les apprenants que nous sommes, nous puissions discuter de la nécessité de ce contrôle dans le contexte d’une économie comme la nôtre », a fait savoir le président du FOREC Bushabu Joël. 

Au terme de cette conférence, quelques étudiants ont dit  comprendre la nécessité pour une économie comme celle de la RDC de recourir au contrôle a priori et concomitant appelé  » patrouille financière « par rapport au contrôle à postériori.

/acturdc.com

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