« Ce sont les services de l’Etat congolais qui sont indiqués pour faire les meilleures études. Dans le contrat qui lie l’État avec la société Samibo, il incombait à l’Etat de mettre à la disposition du constructeur le site », s’est justifié l’avocate de la société Samibo. Me Arlette Odia, relayée par TOP CONGO, répond aux accusations formulées par le ministre de l’Urbanisme et habitat au sujet de maisons préfabriquées construites au camp Tshatshi par l’homme d’affaires libanais Samih Jammal.
« Au camp Tshatshi, la situation est catastrophique. Il se révèle, après cette visite, plusieurs défaillances techniques notamment l’absence de viabilisation, le non aménagement du site et puis les maisons ont été tout simplement construites sur un sol meuble pouvant provoquer leur affaissement », état fait par le ministre Pius Muabilu. Il a prévenu que ces maisons préfabriquées vont s’affaisser au cas où il y aurait une forte pluie.
Autres défaillances constatées par le ministre de l’Urbanisme et habitat, l’absence d’études préalables du sol, de livres topographiques, de plans d’assainissement du site, l’absence d’adduction d’eau, de raccordement en électricité et d’installation domestique, l’absence de caniveaux, d’exécutoires pour la gestion et le drainage des eaux des gouttières, des fosses septiques…
De l’avis de Pius Muabilu, ces maisons sont posées et montées sur des dalles amovibles de plus ou moins 15 centimètres, sans pilotis sur ce terrain. Et celles qui ne sont pas montées sont jetées à même le sol, exposées au soleil et toutes les intempéries.
Raison pour laquelle il a dit avoir fait appel à la Regideso, l’Office de voirie et drainage (OVD), la Société nationale d’électricité (SNEL) et aux experts de la Primature.
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