Après la prise de Kinshasa, le 17 Mai 1997, c’est fut la débandade totale au sein des Forces Armées Zaïroises, FAZ. Une armée déjà minée par des dissensions internes , au regard du privilège dont jouissaient certaines unités dominées par l’ethnie de Mobutu, les Ngandi.
Quoi de plus normal qu’au soir du 16 Mai 1997, le général Mahele soit abattu froidement au camp Tshatshi par un certain Wezago, numéro deux de la DSP , car cette unité l’a considéré comme un traître. Si certains éléments ont pu être brassés avec les FAC , Forces Armées Congolaises , après que M’zée ait tourné le dos à ses alliés Rwandais, d’autres par contre ont subi la purge, à l’image des éléments de la Division Spéciale Présidentielle, qui ont été envoyés à la base de Kitona pour une soit disante rééducation, mais ce fut un véritable calvaire.
Selon certaines indiscrétions, M’zée voulait carrément en finir avec eux. D’où beaucoup d’entre eux sont morts empoisonnés à travers le repas. Des boîtes de haricots , déjà empoisonnés. Raison pour laquelle, nombreux d’entre ces éléments de la DSP sont morts à Kitona de la diarrhée rouge.
Un des Capitaines qui a requis l’anonymat, affirme même, qu’il avait été décidé de leur liquidation , n’eut été l’intervention in extremis des nations unies. Ceux qui s’en sont sortis, ont rejoint le MLC de Jean-Pierre Bemba et aujourd’hui beaucoup sont au Congo d’en face. D’autres sources affirment qu’ils ont intégré des services de gardiennage et d’autres assurent la sécurité des hautes personnalités au Pays de Sassou Nguesso.
Certains généraux dont Eluki Monga vivent à l’étranger. Une chose est sûre , la Division Spéciale Présidentielle et le Forces Armées du Zaïre ne sont plus qu’un vieux souvenir aujourd’hui !
Glody Tholi / Acturdc.com