Le Mouvement Kamerhe Libre (MKL) demande à la Justice congolaise de ne céder à aucune influence ou manipulation politique; dans le cadre du Procès en appel de 100 jours qui oppose le Ministère public et parties civiles à Vital Kamerhe; Samih Jammal et Jeannot Muhima, après leur condamnation le 20 juin dernier.
Cette structure l’a dit ce vendredi 25 septembre dans une déclaration rendue publique à Bukavu; en rapport avec la situation politique et sanitaire actuelle du président national de l’UNC.
Le MKL demande également au Président de la République de se prononcer sur le dossier de Kamerhe; en vue d’obtenir son acquittement sans délai et sa condition. « Cette condamnation abusive a conduit jusqu’à ce jour à la dégradation de son état de santé », soutient-il.
Cette structure dénonce l’ingérence flagrante de la communauté internationale par le truchement de l’ambassadeur et du sénat américain « dans les affaires internes de la politique congolaise; se passant des principes des relations internationales qui voudraient qu’un pays indépendant; africain soit-il, jouisse pleinement de sa souveraineté », regrette le Mouvement Kamerhe Libre.
Anacle Baharanyi, porte-parole de cette structure; regrette également de constater la méfiance qui caractérise actuellement les cadres et militants de l’UDPS à l’égard de leurs alliés de l’UNC; en lieu et place de la franche collaboration, socle de la réussite du projet de société commun à leur coalition.
Au vu de cette situation, le mouvement Kamerhe Libre alerte encore une fois de plus l’opinion nationale qu’internationale; tout en réitérant son appui indéfectible à son leader Vital Kamerhe.
« Nous demandons au président de la République, en sa qualité de garant de la nation et magistrat suprême; de se prononcer sur le dossier Vital Kamerhe, son directeur de Cabinet, en vue de son acquittement sans délai et sans condition; car aucune preuve de sa culpabilité n’a été élucidée jusqu’à ce jour », indique le MKL.
Par ailleurs le Mouvement Kamerhe Libre demande à l’autorité morale du CACH de rétablir l’ordre, la discipline, la cohésion sociale et le respect mutuel; entre les deux composantes de cette plate-forme, en vue de renouveler la confiance qui semble s’altérer entre eux; et qui risque de conduire à un échec criant de son programme de gouvernance.
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