Martin Fayulu, un des leaders de la coalition Lamuka a rassuré ce mardi 24 août sur sa capacité à mobiliser lors des prochaines manifestations publiques. Il a fait savoir que ce n’est pas aujourd’hui qu’il a commencé à manifester et soutient avoir pris part aux grands rendez-vous politique en RDC.
Il a, pour ce faire, appelé la population congolaise à prendre ses responsabilités face aux enjeux politiques de l’heure. Pour lui, il est désormais temps d’agir d’autant plus que le pays est en train d’être liquidé à cause d’un Félix Tshisekedi qui est “faible”.
» Lamuka a toujours été dans les rues avec les jeunes des mouvements citoyens notamment la LUCHA et Filimbi, ce n’était pas les autres, c’est Lamuka donc ici la question ce n’est pas des individus. Je ne mobilise pas depuis hier, je suis là depuis longtemps, le 16 février (cfr marche des chrétiens en 1992) j’étais là, à la conférence nationale pour réclamer sa réouverture j’étais là, nous avons été à la Primature quand Tshisekedi a été évincé comme Premier ministre, nous avons suivi tout ce qu’on a subi et vous le savez. Les gens qui parlent aujourd’hui, qui était là ? Qui peut citer des gens qui ont marché ? Si on me parle de Jacquemain Shabani, j’ai dit oui mais qui d’autres ? Donc, ici la responsabilité c’est le peuple, nous ne sommes que le porte étendard du peuple, nous disons à ce peuple là, c’est vous, c’est toi peuple, je ne veux pas que mon nom soit traîné dans la boue demain quand je ne serai pas en vie, qu’on dise qu’il y avait Fayulu dans ce pays et que lui n’a rien fait et que le pays est vendu. Chers frères et sœurs, je vous regarde les yeux dans les yeux, ce pays est en train d’être liquidé, les gens ont trouvé quelqu’un, je l’ai dit, ils ont trouvé Monsieur Félix Tshisekedi faible qu’il est pour diriger ce pays, est ce qu’on peut accepter ça ? « , a dit Martin Fayulu dans sa communication lors de la conférence de presse de Lamuka.
La coalition Lamuka a annoncé une marche le 15 septembre prochain pour exiger des réformes électorales consensuelles, dire non au glissement et à la fraude électorale mais aussi à la “dictature” instaurée par le Président Félix Tshisekedi.
Actualite cd via Acturdc.com