RDC: Liste Des institutions qui ont dépassé les crédits budgétaires en 2022.

L’Assemblée nationale a déclaré recevable, mercredi 27 septembre, le projet de loi de reddition des comptes pour l’exercice 2022.  Il est envoyé à la commission économique, financière et contrôle budgétaire (ECOFIN) pour un examen approfondi. Cette dernière dispose de cinq jours pour déposer le rapport du travail. Ce projet est toujours présenté pour l’exercice budgétaire qui est déjà complètement clos.

Pour l’examen de ce texte, Nicolas Kazadi, ministre des Finances qui est venu présenter l’économie générale et la défense du texte a notamment fait savoir la liste des institutions qui étaient en dépassement budgétaire. Ces derniers sont essentiellement liés aux dépenses de fonctionnement. Il s’agit notamment de la Présidence 190%, la Primature 132%, l’Assemblée nationale 145%, le Sénat 184%, le secrétariat général du gouvernement 257%, la CENI 145%, la Cour des comptes 126%.

« La situation de dépassement des crédits concerne essentiellement les dépenses de fonctionnement. A ce sujet, 7 institutions et 22 ministères accusent des taux d’exécution au-delà de 100%. Il s’agit de la Présidence 190%, la Primature 132%, l’Assemblée nationale 145%, le Sénat 184%, le secrétariat général du gouvernement 257%, la CENI 145%, la Cour des comptes 126%, les Affaires étrangères 401%, Intérieur et Sécurité 183%, Défense et Anciens combattants 249%, Économie nationale 100, 83%, Finances 182%, Budget 334 %, Justice 202%, Relations avec le Parlement 132%, Santé 124%, EPST 107%, ESU 113%, Agriculture 141%, Industrie 334%, Commerce extérieur 138%, Communication et Médias 130% ; Affaires foncières 216% ; Environnement 371%, Sports et Loisirs 288%, Intégration régionale 155%, Actions humanitaires 627%,  Affaires coutumières 102%, Aménagement du territoire 365%.

Dans le débat, les 11 intervenants ont déploré les dépassements budgétaires dans toutes les institutions du pays, en tête desquelles figurent les Actions humanitaires avec 627%, suivies des Affaires étrangères 401%, Environnement 371%, Aménagement du territoire 365%, Budget et Industrie avec 334%», a fait savoir Nicolas Kazadi, ministre des Finances.

Le ministre pense que ces dépassements s’expliquent par les milites du budget de voies et moyens présentant des prévisions irréalistes par rapport aux besoins réels. Ce qui constitue un problème d’ordre structurel dans le pays. D’où, estime-t-il, toute la nécessité d’achever les réformes entamées en matière des finances publiques. Il félicite d’ailleurs la chambre basse du parlement de l’avoir aidé en adoptant les textes proposés.

/actualité.cd