La Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (Nogec), membre de la plateforme politique FCC, a estimé que la réalisation du programme d’urgence de 100 jours lancé par le président Félix Tshisekedi était une aubaine d’enrichissement illicite pour certains acteurs politiques, sans résoudre les problèmes des Congolais.
Cette réaction fait suite au rapport accablant de l’observatoire de la dépense publique (Odep) sur la gestion du budget alloué à ces travaux de 100 jours.
« Nogec réalise que la mise en œuvre du programme de 100 jours une opportunité d’enrichissement illicite pour certains acteurs politiques plutôt qu’un programme qui réponds aux besoins réels et urgents de la population » souligne dans un communiqué, Me Constant Mutamba, président national de Nogec.
Qui fustige une « indiscipline de gestion » qui ne s’inscrit pas dans « la vision d’assainissement des finances publiques » telle que prônée par la Coalition FCC-CACH.
Ce regroupement appelle à la mise en place d’une commission mixte constituée notamment de la Cour des comptes, le Parquet général, la société civile et la Cour de compte pour faire toute la lumière sur la réalisation de ce programme du chef de l’État.
En réaction à ces allégations contenues dans le rapport de l’Odep, Nicolas Kazadi, ambassadeur itinérant de Félix Tshisekedi, qui a coordonné le suivi de la mise en œuvre du programme de 100 jours, a apporté sa lecture en rejetant les accusations particulièrement sur la question de la construction de l’école Mokengeli et celle du Camp Tshatshi.
La première a été financée par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) à hauteur de 1 880 000 USD et la seconde chiffré à 3,299 millions USD par le trésor public.
Pourtant, la Loi portant reddition des comptes de la loi des finances pour l’exercice 2015 renseigne que la construction d’une école de 6 salles de classe plus bureau, points, équipements coûte entre 125.000 USD et 130.000 USD. L’école la plus cher coûtait 150.000 USD.
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