Plus les jours passent, plus l’insécurité à l’Est de la RD. Congo devient, de plus en plus, criante. C’est environ une dizaine de personnes qui trépassent chaque semaine. Et, d’autres organisations renseignent que, depuis près de 20 ans, plus de 5 millions des congolais sont morts de cette insécurité. Ce, sans compter des millions d’autres quidams qui se sont réfugiés dans diverses entités et qui vivent dans des conditions inhumaines, en proie à plusieurs sortes des maladies.
Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a, de concert avec les forces de l’ordre, adopté de nouvelles stratégies dans le sens de mettre fin à cette crise sécuritaire et aux groupes armés. Toutefois, au regard de l’enracinement de l’insécurité, l’idée d’un dialogue avec les forces vives de la nation, autour de cette question, est aussi soutenue par plusieurs. Faut-il revenir sur ce cycle des concertations ou foncer avec des assauts et différentes opérations pour effriter cette insécurité ?
Puisqu’il a lui-même décrété 2020 comme année de grandes actions, le Président Félix Tshisekedi se doit de poser des actions aux fins de régler cette situation sécuritaire dans le pays. Car, à l’instar de la gratuité de l’enseignement accueilli avec euphorie par la nation toute entière, le rétablissement de la paix sur toute l’étendue du territoire national demeure le meilleur cadeau qu’il peut offrir à la population. Cela constituerait, sans doute, de garanti pour sa probable réélection pour un deuxième mandat en 2023.
Cependant, la concrétisation semble tout autant difficile, sachant que, d’une part, l’ancien Président Joseph Kabila, après 18 ans au pouvoir, n’a pu y arriver ; et d’autre part, la RD. Congo est hantée et épiée par plusieurs groupes armés. D’où, le risque de la balkanisation, comme l’avait soulevé, en son temps, Patrice Emery Lumumba, et comme l’a réaffirmé, il y a peu, le Cardinal Ambongo paraît véritablement plausible.
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