Le constat fait dans les structures prévisionnelles des dépenses publiques du mois de juillet est alarmant. Dans le rapport prévisionnel du ministère du budget, on peut constater que les recettes publiques ne servent principalement qu’à la paie des agents et fonctionnaires de l’État. Selon la Direction Générale des Politiques et Programmation Budgétaire, 63.2% des dépenses publiques sont consacrées aux rémunérations des travailleurs sur l’étendue du territoire national.
Pour le seul mois de juillet, la rémunération des travailleurs a vue être affectée sur sa route une somme d’argent estimée à 2.982.386.571.523 CDF (1.491.193.286 USD). Ces gigantesques dépenses publiques affaiblissent la capacité de l’État à répondre aux questions essentielles que présentent d’autres secteurs de la vie sociale.
Si les choses continuent ainsi, Ikala Engunda estime que le pays sombrera dans une crise sans précédente. Pour ce juriste, 89% des dépenses publiques sont consacrées aux rémunérations des travailleurs, aux primes et fonctionnement des institutions. Tandis que-1% seulement sont consacrées aux investissements. Aucune nation au monde ne peut aboutir à un développement sans mettre des fonds conséquents dans les investissements.
L’investissement sur ressource propres est estimé selon le ministère du budget, en ce mois de juillet à 26.089.877.623 CDF (13.044.939 USD), soit 0.6% alors que les investissements sur transfert aux provinces et ETD sont estimés à 665.100.100 CDF (332.550 USD), soit 0.0%.
Pour rappel, la Direction Générale des Politiques et Programme Budgétaire a estimé que les dépenses publiques globales ont été, en ce mois de juillet, à 4.716.047.330.610 CDF (2.358.023.665 USD).
Gaël Hombo/Acturdc.com
