RDC: Les écoles bientôt fixées sur le sort des classes montantes (Ministre)

« Les résultats seront publiés 10 jours après (tenue de l’Examen d’État). Nous avons déjà commencé la correction avec la ville de Kinshasa », annonce le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), invité du magazine Le débats sur top congo fm.

Face à la baisse du niveau des élèves qui sortent de ces épreuves, Willy Bakonga reconnaît que « les mauvais fruits existent. Mais les écoles capables de défendre leurs diplômes existent aussi. C’est un examen. Un enfant qui n’a pas de niveau peut réussir en trichant. Certains élèves sont très forts en tricherie. Ils peuvent réussir en demandant la réponse chez son collègue. Mais, tout élève qui a étudié normalement doit avoir un niveau requis ».

Changement de programme scolaire en vue 

« On avait déjà prévu les états généraux de l’éducation au mois de mars, avec tous les ministères sectoriels, pour voir comment changer le programme scolaire et le refondre », affirme Willy Bakonga.

« Il n’est pas normal qu’on continue à étudier Jeanne D’arc ou Charlemagne. Cela ne s’accommode pas avec l’évolution de notre pays. Il faut faire un autre programme ».

La plupart des écoles non viables 

« Nous avons plus de 81 mille écoles en RDC. Avec la gratuité de l’éducation, nous en avons environ 90 mille. Nous avons au moins 60 millions d’élèves en âge scolaires », révèle le ministre de l’EPST.

Qui avoue que « beaucoup de ces écoles ne sont pas viables. Le BCCO vient de percevoir l’argent pour construire les nouvelles écoles. Nous sommes dans le bon. La volonté du gouvernement est d’ajouter les salles de classes ».

« Les écoles seront très bientôt fixées sur le sort des classes montantes. On ne s’est pas encore prononcé », affirme le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST)

« cette question est sur la table. Il y a beaucoup d’hypothèses dont faire la moyenne des résultats afin de proclamer les résultats ou reprendre les cours pour que les élèves terminent la matière ».Certaines écoles qui ont clôturé l’année scolaire et s’apprêtent à reprendre une nouvelle année, « ne sont pas dans la légalité. C’est un désordre. Même les écoles internationales, comme celle de Steve Mbikayi, sont concernées ».

TENAFEP, 9 mille dollars disponibilisés sur 10 millions 

Le gouvernement a disponibilisé « 9 mille dollars américains sur 10 millions de dollars américains demandés pour le Test national de fin d’études primaires (TENAFEP). Nous avons ponctionné les frais de l’Examen d’État pour compléter le TENAFEP ».

Face aux plaintes, « le gouvernement fait tout pour que ces gens (surveillants et inspecteurs) soient payés ».

Willy Bakonga rassure que « l’argent (de l’Examen d’État) payé par les parents va à la banque, au compte de l’inspection générale. Il y aura traçabilité ».

Il révèle même qu' »il faut à peu près 25 millions de dollars américains pour organiser l’Examen d’État ».

Année scolaire difficile, mais réussie 

« Nous avons commencé une grande réforme au mois de septembre. Grâce à la gratuité de l’éducation, plus de 4 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école. 132 mille enseignants ont été payés au mois de janvier », se félicite Willy Bakonga

Qui note qu' »au mois de mars, le Coronavirus ne nous a permis de payer les nouvelles unités. Mais cette promesse tient toujours ».

Il rappelle que « le Chef de l’Etat a suspendu les activités scolaires au mois d’avril et nous avons eu l’idée de faire de l’éducation télévisée. Après maîtrise de la pandémie, le Chef de l’Etat a rouvert les écoles et nous avons priorisé les finalistes parce qu’ils sont censés passer des épreuves certificatives ».

Il se réjouit du fait que « les épreuves se sont bien passées alors que beaucoup n’y croyaient pas. Il y aura des diplômes ccompétentes ».

Mediacongo.net/Acturdc.com

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