Dans une déclaration faite le 20 octobre 2021 à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, le Collectif des Femmes Leaders Katangaises (CFLK) est monté au créneau pour fustiger l’entérinement de la députée nationale Patricia Nseya Mulela, au poste de rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), comme représentante de leur province.
D’après ce Collectif, Patricia Nseya Mulela n’a aucune attache généalogique dans la province du Haut-Katanga et encore moins dans les autres provinces issues du démembrement.
Pour le Collectif des Femmes Leaders Katangaises, son entérinement est une fraude grave. C’est pourquoi, ces femmes appellent le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à éviter de cautionner certains actes qui pourraient amener le pays dans une « crise qu’il ne pourra pas gérer« .
« D’éviter vivement la Chambre Basse du Parlement qui, désormais, fait fi de tout et de tous. De veiller à la représentativité effective des provinces au sein de la CENI afin d’éviter des frustrations tel le cas de l’honorable Patricia Nseya Mulela étiquetée faussement Haut-Katangaise, pourtant du Kasaï« , ont-elles recommandé au président Tshisekedi.
Le CFLK invite la population de la République démocratique du Congo à être vigilante car, affirme-t-il, la dérive qui touche la plupart des institutions du pays n’a rien de rassurant.
« L’usage de faux et du mensonge qui devient monnaie courante dans le chef de certains de nos compatriotes doit nous interpeller, car qui vole un œuf vole un bœuf. Aucun Congolais digne de ce nom, ne peut accepter qu’on lui impose une appartenance ethnique erronée », insiste cette déclaration signée notamment par Princesse Munongo, Liliane Mpande, Princesse Marie-Claire Tshombe, Julienne Nzugu Feza et Mushitu Kat.
Par ailleurs, le CFLK appelle la population Katangaise à se mobiliser comme un seul homme pour dénoncer ce qu’il qualifie de désignation osée et insultante, et de réaliser qu’il s’agit d’une usurpation d’identité bien organisée depuis des lustres.
7sur7.cd