L’action judiciaire lancée depuis le mois de Février dernier en vue de mettre la main sur tous ceux qui ont détourné les fonds destinés au programme de 100 jours du président de la République, continue à faire tomber les têtes sur la scène politique en République Démocratique du Congo. Cette affaire vaut l’incarcération du DG de Safricas David Blattner, le Libanais Jammal Samih, Mutima Sakrini Directeur Général de l’office des routes, en suite et pire encore, Vital Kamhere directeur de cabinet du président de la République se retrouve à Makala .
Loin d’en finir, la justice a aussi mis la main sur Fulgence Baramos Dg du Foner, Honoré Kabunda directeur provincial du FPI pour les deux provinces de Kivu, Emmanuel Kimanzi président de L’ACOGENOKI une association d’éleveurs du Nord Kivu. A ceux-là s’ajoute un mandat d’amener contre Stéphane Mutandi DGA de la société Crec-7 et une invitation adressée à Kingi Shangalume Daniel à Kinshasa par le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa.
Un scandale de 100 jours qui amène ceux qui ont participé d’une manière où d’une autre à ce programme de rester sur le qui-vive. Acteur de premier plan, Nicolas Kazadi ancien coordinateur du programme de 100 jours qui, d’ailleurs, a aussi été entendu par la justice a affirmé au cours d’une interview accordée à la Rfi que nous sommes devant quelque chose d’historique en RD Congo, que des autorités à un si haut niveau soient interpelé par la justice.
»L’UDPS et l’UNC se sont engagées au changement, ils ont intitulé leur coalition Cap pour le changement. C’est rebâtir la démocratie et construire l’État de droit et pas le contraire » a-t-il poursuivi.
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