Jean Claude Katende, défenseur des droits de l’homme s’indigne de la qualité de l’instruction qu’aurait reçu les politiques congolais. Les politiques congolais se caractérisent par un manque de culture nationaliste, les questions d’intérêt général sont bafouées et négligées au profit de l’enrichissement personnel. Les institutions politiques fonctionnent selon les règles, règles qui sont des volontés d’une personne ou d’une minorité détenant le pouvoir. S’il y a un point commun entre les politiciens, c’est le manque d’ambition ou d’une vision claire de développement.
« Quand je suis les interviews de certains de nos politiciens, je me pose trop de questions sur leurs études, parcours et ambitions », a-t-il tweeté ce mardi 28 septembre 2021.
Pour Jean Claude Katende, la médiocrité observée dans le chef de l’élite congolaise est la conséquence d’une négligence, négligeable qu’auraient fait preuve les leaders politiques congolais du passé et qui a des conséquences sur la vie politique actuelle. S’il n’y a plus rien à faire pour changer ce qui est fait, le défenseur des droits de l’homme juge impérieux de prendre des mesures radicales qui changeront l’avenir de la classe politique congolaise. Il faut faire face aux défis et orienter le pays vers des nouveaux horizons beaucoup meilleurs.
« Chaque fois qu’un pays néglige l’éducation, il produit des leaders médiocres dans tous les domaines. Ça se voit ici et là. Je n’ai pas dit que les exceptions ne manquent pas. Nous devons lutter pour que le Congo ait des leaders vraiment formés et capables de faire face à nos defis », a-t-il tweeté.
Pour rappel, Noël Tshiani Mwadianvita tweeté le vendredi 24 septembre dernier que beaucoup d’hommes d’États congolais n’ont jamais été sur le banc de l’école pour se faire former, raison pour laquelle ils ont tous échoué dans leur gestion. Pour lui, la présidence était pour eux leur premier boulot.
Gaël Hombo/Acturdc.com
