RDC : Jules Aligente baisse les bras face à l’inertie de la justice

La traque de detourneurs des fonds publics en RDC est au centre des activités de l’inspection Générale des Finances (IGF) depuis la venue du régime Tshisekedi. Le patron de IGF, Jules Alingete a, au cours d’un entretien avec les médias de la capitale congolaise, souligné l’importance du contrôle dans les institutions publiques. “Il ne sert à rien de faire le contrôle s’il n’y a pas de sanction, le contrôleur risque de se décourager. Il faut des sanctions négatives et positives, ndlr”.

« (…) il ne sert à rien de faire le contrôle, de constater les actes de megéstion et que les autorités restent inertes face à des telles situations ; la conséquence, c’est que le contrôleur va se décourager», a-t-il dit.

Parlant des sanctions dues aux faits révélés lors des contrôles, le Chérif des finances publiques déclare :

« (…) en définitive, le contrôle, c’est entre le service de contrôle et les contrôlés. Nous établissons les faits mais s’il n’y a pas des sanctions, les contrôlés vont dire que nous sommes encore dans le système et n’auront plus peur du contrôle. Il faut qu’il y ait des sanctions; des sanctions positives et négatives. C’est ce que son excellence, Monsieur le Président de la République veut et c’est ce que nous faisons».

Il sied de noter que Emmanuel Mbo et Jean Masumbuko, respectivement PCA et Directeur général de la société commerciale des Transports et Ports (l’ex Onatra) ont été arrêtés depuis le jeudi 10 février dernier à la demande de l’inspection Générale des Finances (IGF) pour surfacturation dans le cadre du dossier IMD-SCPT. Parmi les dossiers mentionnés dans la correspondance de l’IGF, l’on note: la gestion calamiteuse de la REGIDESO, la surfacturation des profilés métalliques à la SCTP, les observations définitives sur la gestion de la société COBIL SA ainsi que le rapport de contrôle de gestion de SONAHYDROC SA.

Gaël Hombo/acturdc.com

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