Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique ( EPST) a rappelé à l’ordre, mercredi 18 mars, les agents de Service de contrôle de la paie des enseignants (SECOPE).
Willy Bakonga les a invités à travailler sans complaisance et dans la rigueur surtout dans la collecte des données sur les Nouvelles Unités (N.U).
Cependant, le ministre a dénoncé le cas d’un agent qui a dupliqué un arrêté pour 80 écoles fictives. Il a affirmé que cet agent sera sévèrement sanctionné.
“Il y a un agent du SECOPE qui doit être suspendu, qui a pris un arrêté, qui a dupliqué cet arrêté pour 80 écoles (…) La mission du SECOPE est dictée par l’impératif de la bancarisation et de la gratuité de l’enseignement. Et cela implique du sérieux dans le travail(…). Le SECOPE n’est pas gestionnaire même le directeur national, il n’est pas gestionnaire. Non ! Vous n’êtes pas un service qui engage”, a-t-il expliqué.
W. Bakonga a saisi cette occasion pour mettre en garde, au risque d’être traduit en Justice, quiconque au SECOPE s’evertuera à verser dans la fraude.
“Si nous apprenons qu’un agent a desserté ou est décédé et que vous n’avez pas fait le rapport. Sur la liste, son nom n’existe pas, vous serez sanctionnés”, a-t-il insisté.
Le ministre de l’ESPT a annoncé la mise en place d’une structure censée suivre de près les listings du SECOPE jusqu’à l’intérieur du pays.
Pour rappel, le député national Tony Mwaba avait dénoncé lors d’une conférence de presse l’injection d’agents fictifs dans les structures de l’enseignement primaire.
Crée le 24 septembre 1985, le SECOPE est une structure technique de l’administration centrale du ministère de l’EPST qui a pour missions principales, la collecte des données nécessaires à la préparation de la paie des enseignants, la maîtrise des effectifs réels ainsi que leurs masses salariales.
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