Le porte-parole adjoint du parti politique Ensemble pour la république de Moïse Katumbi, Francis Kalombo, a, au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi 11 novembre critiqué l’organisation des opérations électorales par l’actuelle équipe de la commission électorale nationale indépendante (CENI), conduite par Denis Kadima.
Francis Kalombo révèle avoir découvert sur le site internet de la CENI, les éléments de fraude notamment le même nom des bureaux de vote avec des nombres très élevés d’enrôlés notamment dans la province du Kasaï-Central.
« Lorsque vous consultez le site de la CENI, il y a plusieurs éléments qui constitue et prouve que cette CENI prépare la fraude électorale, il y a par exemple à Dibaya dans la province du Kasaï-Central, un bureau de vote qui porte le numéro 9021187 à l’ITP Matudi situé au quartier N’sele sur l’avenue Lumumba n°44, et ce bureau de vote compte 1807 enrôlés. Vous avez toujours, la même école l’ITP Matudi, mais ici c’est situé sur l’avenue Ntambwe Lumumba au quartier Bena, toujours à Dibaya et vous avez le même nombre d’enrôlés, 1807. Comment 1807 personnes peuvent aller voter à un bureau de vote en une journée, et deux bureaux de vote différents avec le même nom mais des adresses différentes avec le même nombre d’enrôlés ? Cela saute aux yeux, ils ont des bureaux fantômes, qu’ils ont créés avec leurs machines, pour qu’au moment de la proclamation, vous allez avoir un bureau qui existe dans la cartographie or c’est un bureau fictif. Et c’est comme ça dans beaucoup de provinces », s’indigne Francis Kalombo.
Et d’ajouter :
« Le président de la CENI refuse d’afficher les listes parce que il y a des fictifs, ils vont attribuer des voix à des personnes qu’eux même savent, or ce sont des bureaux de vote qui n’existent pas, ils ont inventé. Si on n’aime ce pays, on ne peut pas vivre des élections chaotiques. Nous avons choisi de ne pas boycotter les élections et nous avons promis à la population de démanteler ce réseau. Cette tricherie est généralisée ».
Les élections générales sont prévues le 20 décembre prochain. Plusieurs candidats à l’élection présidentielle malgré les dépôts de leurs candidatures sont sceptiques quant à la bonne foi de la CENI, d’organiser les élections crédibles, transparentes et apaisées.
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