RDC: Denis Kadima et le bureau de la CENI, victimes du péché originel ?

Le déficit de confiance à l’égard de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devient inquiétant à une année de l’organisation des élections. Seulement 39 % des Congolais sondés affirment avoir confiance en la centrale électorale pour organiser des élections de manière crédible, libre et transparente.

C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». 

Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci).  

Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays. 

« Personne ne peut mettre en cause l’expertise de Denis Kadima. Cependant, ce qui ressort de cette enquête, ce qu’il y a des soucis en amont, des problèmes dans la désignation des animateurs de la CENI. Le manque de consensus et le déficit de transparence même au sein des composantes ainsi que l’opacité dans les discussions au sein de la commission paritaire ont renforcé les suspicions », a dit à ACTUALITE.CD Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli.

Les chercheurs expliquent également qu’en 2016, lorsque le gouvernement était fortement contesté et le processus électoral compromis par des irrégularités, ce chiffre était plus élevé : 46,5 %. Aujourd’hui, Denis Kadima, est plus impopulaire avec plus de 42 % d’opinions défavorables que son prédécesseur Corneille Nangaa (38 %) en 2016. 

Comment la CENI peut améliorer les tirs?  Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli.

actualite.cd

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